Ils s’occupent souvent de leurs petits-enfants ou en sont trop éloignés, assistent ou participent aux conflits avec les parents, donnent sans compter… mais qu’est-ce qu’être grands-parents ?
Devenir grands-parents, c’est s’insérer dans la cellule familiale formée par notre fille et son conjoint ou par notre fils et sa conjointe, et composer avec la place qu’ils veulent bien nous accorder. Mais c’est avant tout, avoir le privilège d’être relier à l’enfant de son enfant, et de lui prodiguer un amour qui élargit sa sphère affective sans attendre de réciprocité. Grâce à l’amour inconditionnel que vouent, en général, les grands-parents à leurs petits-enfants, un lien affectif peut se tricoter dès les premiers instants de vie d’un bébé. Ainsi, il est prouvé que les enfants ayant la chance de pouvoir profiter de cette affection, développent davantage de confiance en eux puisqu’ils se sentent aimés et valorisés par des personnes essentielles autres que leurs parents.
Une stabilité émotionnelle pour l’enfant
Si les grands-parents sont une source inépuisable de câlineries pour l’enfant, ils sont de plus, un soutien pour les parents. Cependant, il peut être difficile de bien jouer son rôle de grands-parents sans dépasser certaines limites, notamment en matière d’éducation. En aucun cas, les grands-parents ne doivent décider à la place des parents ou se substituer à ces derniers, mais bien au contraire les soutenir. Le défi des grands-parents est donc de ne pas juger l’éducation donnée par les parents afin d’éviter tout conflit. Bien que les grands-parents aient des connaissances, une sagesse, de l’expérience et une disponibilité bien utiles et réconfortantes pour les parents, chacun doit s’attacher à garder le rôle qui lui revient. Il y va de l’équilibre entre l’attention, l’affection et l’encadrement que les enfants reçoivent.
Si être grands-parents est un privilège et une responsabilité, devenir grands-parents est tout un art. Victor Hugo, qui a écrit L’art d’être grand-père, ne savait pas si bien dire.