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Accueil Culture

L’ESAL, école d’art et tremplin professionnel

Vianney Huguenot Par Vianney Huguenot
2 février 2023
in Culture
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L’ESAL, école d’art et tremplin professionnel

Nathalie Filser, ici aux côtés du musicien et chanteur Cascadeur qui a vécu enfant à l'ÉSAL, lorsque son père, Albert Longo, la dirigeait. © Photo Azzedine Brahimi

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L’École supérieure d’art de Lorraine (ÉSAL), basée à Metz et fondée en 1950, entame aujourd’hui une mutation avec des partenariats renforcés et des espaces rénovés, à découvrir lors de la Journée Portes Ouvertes du 4 mars. L’école se veut connectée à la vie professionnelle et ancrée dans le territoire messin et mosellan. Nathalie Filser dirige l’établissement depuis 2010. Originaire de Moyeuvre-Grande, diplômée en économie et en histoire de l’art, son parcours l’a conduite d’abord au Centre Pompidou-Paris, à Bruxelles à la Fondation pour l’architecture et sur une mission européenne autour de l’Art nouveau, puis à nouveau à Paris au musée des Arts décoratifs. Entretien.

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L’école que vous dirigez a été créée en 1950 et a évolué au fil du temps. Quels sont les principaux bouleversements ? 

Le premier grand basculement s’opère à la fin des années 70 où elle devient pleinement école des Beaux-arts. En 2010, nous sommes impactés par la création de l’Espace européen de l’enseignement supérieur (processus de Bologne) et en 2011, le statut des écoles des Beaux-arts étant modifié, nous devenons ÉSAL – École supérieure d’art de Lorraine, regroupant l’École de l’image d’Épinal et l’École supérieure d’art de Metz. C’est un changement d’ère avec l’avènement de nouvelles technologies et de nouvelles disciplines. Dans notre histoire spécifique, notons aussi 2014, lorsque nous intégrons le Cefedem – Centre de formation des enseignants de musique et de danse – qui devient alors le Pôle Musique et Danse de l’ÉSAL, devenue ainsi un des trois établissements pluridisciplinaires en France. Nous entrons aujourd’hui dans une autre époque charnière, avec de nouveaux espaces et un renforcement des partenariats, confortant notre volonté de développer des parcours d’études professionnalisant. On peut considérer qu’il s’agit d’une étape de maturité.

Vous êtes donc dans le concret, et non dans une bulle, comme on le dit parfois des écoles d’art ? 

La bulle où travaillent les artistes en circuit fermé, c’est un stéréotype souvent très injuste. Il faut briser le mythe de l’artiste déraciné et déconnecté de la réalité. Bien au contraire, un artiste est en prise avec les questions actuelles. Il comprend son environnement, le contexte, les enjeux, les problématiques, mais avec sa propre sensibilité. Et il l’exprime simplement d’une manière différente. Nous sommes très ouverts, très présents dans l’espace public et nous développons des partenariats nombreux, dans des domaines artistiques ou des travaux de recherche pluridisciplinaires.

Sur quoi portent ces partenariats ?

Nous avons bâti un réseau de « partenaires particuliers ». Ce sont des centres d’art, des salles de spectacles, des associations, des galeries, des experts, des institutions internationales. Notre objectif est de compléter les compétences de nos étudiants à travers des travaux en commun, des stages ou des résidences d’artistes, et de dynamiser leurs opportunités de professionnalisation. Parmi les partenariats les plus récents, citons GAÏA, nous reliant à plusieurs écoles nationales (École européenne d’ingénieurs en génie des matériaux, École nationale supérieure d’architecture de Nancy, École nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation). Nos étudiants ont travaillé à un projet d’extension de l’école, sur la base d’un cahier des charges précis. Nous sommes aussi, dorénavant, en relation plus étroite avec Bliiida, tiers-lieu d’inspiration, d’innovation et d’intelligence collective, avec toujours le même but prioritaire : intégrer les étudiants dans un écosystème professionnel.

Quid du grand public, qui peut parfois se sentir exclu de la marche d’une école d’art ?

Nous nous soucions beaucoup de la relation avec le public, avec les Messins et Mosellans. L’ÉSAL n’est pas qu’un établissement d’enseignement supérieur, elle est un acteur culturel de la ville et de l’Eurométropole. Près de l’Esplanade, nous sommes situés au cœur de la cité et au cœur d’une histoire architecturale de presque vingt siècles. Cette situation géographique, ainsi que notre volonté et celle des élus d’y rester durablement, sont aussi garants et témoins d’une implication citoyenne et d’un ancrage territorial. L’accueil du public prend différentes formes : des ateliers de pratique artistique ouverts à tous, des stages, des rencontres, des expositions ou des événements.

Revenons au cœur du réacteur ! Qui sont vos étudiants et vos enseignants ?

Il faut noter que nous avons un excellent taux d’encadrement et d’accompagnement, avec une trentaine d’enseignants pour 120 étudiants. L’objectif des professeurs et de l’ensemble du personnel de l’ÉSAL, c’est vraiment la réussite professionnelle de nos étudiants. Par exemple, en 4e et 5e années, lorsqu’ils sont en phase de projet, la pédagogie évolue pour les accompagner de façon plus personnelle. On fait alors du « sur-mesure ». Pour les étudiants, je tiens beaucoup à la notion de service public. Nous veillons donc à l’accessibilité de tous, avec des frais d’inscription réduits (430 € pour les habitants de l’Eurométropole). Nous sommes aussi très attentifs, par différents dispositifs, à leur bien-être et aux risques de précarisation. Quant aux professeurs, ce sont d’abord des artistes, qui conservent parallèlement une activité d’artistes. Nous les choisissons en fonction de leurs talents, notamment celui de transmettre.

© Photo DR

Ancien élève de l’école, le Mosellan Laurent Witz a reçu en 2014, à Los Angeles, l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation.

L’Esal en résumé

Financée par l’État et les collectivités (Eurométropole de Metz, Communauté d’Agglomération d’Epinal, Région Grand Est), l’ÉSAL est un EPCC (Établissement public de coopération culturelle) et intègre un réseau de 45 écoles supérieures d’art en France, dont 4 dans le Grand Est : ÉSAL Metz-Epinal, ENSAD Nancy, ESAD Reims et HEAR Strasbourg-Mulhouse. Les diplômes que l’ÉSAL délivre (dont DNA au grade de licence en trois ans, DNSEP au grade de master en cinq ans et DE musique et danse) sont habilités par le ministère de la Culture. Une des particularités de l’ÉSAL est sa pluridisciplinarité, intégrant arts plastiques et graphiques, communication, design d’expression et musique et danse.

Inspirez, innovez…

© Photo DR

Remise du premier Prix Coup de cœur Bliiida à Sarah Lampaert, diplômée Master en 2022.

L’Ésal pour tous

© Photo DR

L’ÉSAL propose des ateliers de pratiques amateurs dispensés par des professeurs-artistes.

Urbi et orbi

© Photo DR

Quelques étudiants de l’atelier dessin de l’artiste et professeur Franck Girard.

Partenaires particuliers

© Photo DR

Musée de la Cour d’Or : rencontre entre artistes et chercheurs, entre photographie et archéologie. Ce projet a engendré l’achat de 19 travaux d’étudiants par le ministère de la Culture.

De A à Z

© Photo DR

L’ÉSAL développe toute la chaîne de production photo (numérique et argentique). Ici, photo de Soline Pin, sélectionnée pour le Prix Mark Grosset.

Pépinière de talents 

© Photo PANCAKE !

Les nouvelles technologies désormais à l’honneur.

Espaces pour la vie étudiante

© Photo DR

L’objectif de GAÏA consiste à réhabiliter des espaces au sein de l’ÉSAL. Le projet s’est concrétisé dans une collaboration de quatre écoles d’enseignement supérieur.

© courriermessin.fr    

Tags: ESALEurometropole de MetzVille de Metz
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