Sens : filles et fils de parents du milieu artistique qui se lancent à leur tour dans le métier.
Un peu d’histoire
Mais alors pourquoi parle-t-on de « balle » ? Tout commence par un simple jeu, un jeu de balle bien sûr. Souvenons-nous que le véritable jeu de paume est né en France au Moyen Âge, vers le XIIIe siècle à une époque où les moines commencent à pratiquer cet amusement en utilisant à la fois le sol, les toits, les poutres et les murs de leurs cloîtres. Ils lancent une sorte de balle qu’il faut rattraper, après rebond, avec la main nue, donc avec la paume de la main, d’où ce nom de « jeu de la paume » devenu « jeu de paume ». Aux mains nues, les premiers joueurs vont ajouter des gants pour se protéger les mains, des gants qui s’étirent pour créer un tamis sur lequel on installe des cordages en boyaux : la raquette vient de naître ! Les premiers joueurs pratiquent ce sport en extérieur et ils utilisent au Moyen Âge des « Esteufs », sortes de balles garnies d’étoupe de laine, de bourre textile, de poils ou de cheveux, le tout recouvert de peau de mouton. Puis de grandes salles vont ouvrir leurs portes, des salles de jeu de paume. Le public, de plus en plus nombreux, s’installe en hauteur, pour éviter les accidents, dans des galeries. Les joueurs deviennent célèbres et ils jouent pour « épater la galerie ». Le maître paumier enseigne à son fils les meilleurs coups pour devenir l’un de ces champions. Les enfants des comédiens observent, quant à eux, leurs parents et rêvent de faire comme eux, monter sur scène et jouer avec eux. Voilà pourquoi les « enfants de la balle » des joueurs de jeu de paume vont devenir les « enfants de la balle », des artistes, d’autant qu’au fil du temps les salles de jeu de paume vont se transformer en salles de spectacle, en théâtres.