Mardi dernier, François Grosdidier, Maire de Metz et Président de l’Eurométropole de Metz, a été élu Président du Pôle métropolitain européen du Sillon Lorrain. Il prend ainsi la succession de Mathieu Klein, Maire de Nancy et Président du Grand Nancy, à la tête du premier pôle métropolitain de France, regroupant plus d’1.4 millions d’habitants et les agglomérations de Thionville et Épinal, ainsi que les métropoles de Metz et Nancy.
Depuis sa création le 18 décembre 2011, le Sillon Lorrain se consacre aux enjeux socioéconomiques, à l’innovation, à la recherche, à l’enseignement supérieur, à la culture, ainsi qu’à l’aménagement de l’espace et au développement des infrastructures et services de transport. Dans son discours d’investiture, le maire de Metz a souligné l’importance du rôle du Sillon Lorrain : « Le Sillon Lorrain doit être moteur et porteur d’initiatives et doit être renforcé sur 3 axes majeurs : la mobilité ferroviaire, le transport fluvial et l’universitarisation du CHR Metz-Thionville. »
Sur la nécessité de renforcer la mobilité dans et au-delà du Sillon Lorrain, en particulier vers le nord et le sud, François Grosdidier a précisé les défis rencontrés : « Concernant les débouchés vers le sud, nos efforts collectifs commencent à porter leurs fruits, même si la réponse du gouvernement est bien éloignée des besoins et de la réalité financière de nos collectivités. Il faudra poursuivre nos actions en la matière. »
Un autre point clé de son mandat sera le développement du transport fluvial. Le projet de canal à grand gabarit Saône/Moselle – Saône/Rhin, prévu pour 2050, a été particulièrement mis en avant. François Grosdidier a déclaré : « Ce projet fluvial dépasse les intérêts du Sillon Lorrain mais il permettrait de nous positionner au cœur d’un itinéraire fluvial à Grand Gabarit, reliant la Mer du Nord à la Méditerranée, au cœur des relations entre les bassins économiques Rhénans et du Rhône. »
Enfin, la question de l’universitarisation du CHR Metz-Thionville, en collaboration avec l’Université de Lorraine, l’ARS, et la communauté médicale, figure parmi les projets prioritaires. Ce projet vise à renforcer le système de soins et à lutter contre la désertification médicale. Et de conclure : « Là où notre intérêt est commun, notre action doit être commune. C’est cette volonté que je veux porter en tant que Président du Sillon. »