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Accueil Politique

« Créer de la stabilité dans un monde d’instabilité »

Aziz MEBARKI Par Aziz MEBARKI
19 septembre 2025
in Politique
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François Grosdidier s’exprime au Club de la Presse de Metz-Lorraine, septembre 2025

© A. Mébarki

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Lors de sa conférence de presse de rentrée, tenue vendredi 19 septembre au Club de la Presse de Metz-Lorraine, François Grosdidier, maire de Metz et président de l’Eurométropole, a déroulé un long plaidoyer en faveur de l’action municipale et métropolitaine dans un contexte qu’il juge « instable, imprévisible et angoissant ». Économie, enseignement supérieur, mobilités, sécurité, urbanisme, finances locales : l’élu a insisté sur la nécessité de poursuivre le travail « jusqu’au dernier jour du mandat », refusant d’entrer dans la campagne avant 2026 malgré les critiques de l’opposition.

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Un mandat « amputé » par les crises
Élu en 2020 après un second tour repoussé par la pandémie, François Grosdidier insiste sur le caractère « tronqué » de son mandat. « Nous avons démarré quasiment avec deux ans de retard », confie-t-il. Trois mois se sont écoulés entre les deux tours, l’installation officielle n’est intervenue qu’à l’été, et la prise en main des dossiers a été immédiatement parasitée par la gestion de la crise sanitaire. « Ma direction générale n’habitait plus à la mairie mais au Palais des Sports, transformé en centre de vaccination, probablement l’un des plus performants de France », rappelle-t-il. Résultat : un mandat qu’il estime « effectif et opérationnel » sur seulement quatre années, là où il en aurait fallu six.
À cette crise inédite se sont ajoutées des perspectives financières assombries, d’abord par la crainte d’un effondrement budgétaire lié au Covid, puis par la guerre en Ukraine en 2022, qui a bouleversé l’économie énergétique et les équilibres financiers. « On nous annonçait le pire, il n’est pas venu de là où on l’attendait », constate-t-il. Pour autant, certaines mesures ont été rapides : réouverture des mairies de quartier, mise en place de la semaine de quatre jours à l’école, renforcement de la police municipale. « Les choses sont allées vite là où nous pouvions décider seuls. Mais sur les gros chantiers, tout a été plus long, plus incertain. »

Gouverner dans l’ombre des crises mondiales
Au-delà des turbulences locales, le maire de Metz situe son action dans un environnement mondial qu’il juge particulièrement préoccupant. « La crise est plus forte que jamais sur tous les continents », explique-t-il, citant tour à tour la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient, « qui impacte directement notre société », les incertitudes américaines et les tensions asiatiques qui menacent l’économie mondiale. Pour lui, la géopolitique n’est plus lointaine : « Ces instabilités bouleversent nos industries, nos finances publiques, et angoissent profondément nos concitoyens. »
S’y ajoute la crise écologique. François Grosdidier souligne la canicule précoce de juin, « la plus forte jamais enregistrée en période scolaire », posant la question de la protection des enfants dans les établissements. Il y voit la confirmation d’un dérèglement climatique dont « les grands dirigeants du monde sont encore trop souvent dans le déni ». Cette accumulation de chocs nourrit, selon lui, « une irascibilité croissante de la population, qui se transforme parfois en agressivité ». Sa ligne de conduite s’en trouve renforcée : « Mon objectif est de créer de la stabilité dans un monde d’instabilité, de la confiance et de la concorde. »

« Nous travaillons chaque jour pour que Metz soit une ville étudiante attractive »
La politique universitaire reste l’un des marqueurs du mandat. À ce titre, François Grosdidier rappelle qu’à son arrivée, Metz souffrait d’une stagnation des effectifs étudiants malgré une croissance globale. « On avait même perdu une grande école de commerce », souligne-t-il. Depuis 2020, il revendique un rééquilibrage des rapports au sein de l’Université de Lorraine : « Un conseil d’administration sur deux se tient à Metz, et la nouvelle présidente a fait de la territorialisation un enjeu. »
Et de mettre en avant plusieurs réussites : l’ouverture de l’Institut d’innovation logistique (I2L), première école d’ingénieurs créée à Metz depuis trente ans ; le doublement des effectifs de GeorgiaTech ; l’accompagnement de l’Institut de la Salle vers un futur établissement d’enseignement supérieur au Technopôle 2. « Faire de Metz une vraie ville universitaire, c’est essentiel pour retenir nos jeunes. Ils quittent le territoire après le bac ou après leur diplôme. Notre défi est qu’ils puissent rester. »
Le maire en profite pour insister sur la vie étudiante. « J’avais été choqué par l’état des logements du CROUS, inchangé depuis mes propres études », raconte-t-il. La rénovation complète est aujourd’hui quasiment achevée, avec en prime un nouveau bâtiment. Plus de 800 logements privés sont en construction. S’y ajoutent des services numériques et d’accueil pour les étudiants. « Nous travaillons chaque jour pour que Metz soit une ville étudiante attractive », affirme-t-il, convaincu que l’avenir économique passe aussi par l’enseignement supérieur.

Mobilités : la ligne C du Mettis comme catalyseur
Le développement du réseau de transport en commun a constitué l’un des grands axes de la conférence de presse. François Grosdidier a défendu avec vigueur la future ligne C du Mettis, qu’il présente comme un projet structurant pour l’agglomération. « Elle doit provoquer, peut-être plus encore que les lignes A et B, le report des automobilistes vers les transports collectifs », a-t-il expliqué. Pour lui, cette nouvelle infrastructure doit incarner la capacité de la métropole à répondre aux enjeux de mobilité durable, dans un territoire où la voiture reste largement prédominante.
Mais le choix technologique n’a pas été simple. La décision de recourir à des bus à hydrogène de 18 mètres, et non de 24 mètres comme initialement envisagé, résulte des contraintes industrielles actuelles. « C’est embêtant, car nous aurions aimé passer à l’hydrogène pour A et B à terme, mais il n’y a plus de production de rames de 24 mètres », a regretté l’édile. Cette adaptation forcée illustre les difficultés rencontrées par les collectivités lorsqu’elles veulent innover tout en restant dans le cadre des filières disponibles.
Au-delà des choix techniques, le maire insiste sur l’évolution des usages. « Nous devons aller vers le paiement par carte bancaire dans les bus. C’est une révolution numérique et budgétaire, mais indispensable. » Pour lui, il ne s’agit pas d’un simple gadget mais d’une modernisation nécessaire, alignée sur ce qui existe déjà dans de nombreuses capitales européennes.
Interrogé sur le demi-tour prévu place Mazelle, qui suscite des inquiétudes en raison de la densité du trafic, François Grosdidier se veut rassurant : « Ce n’est pas un problème insurmontable. Les plans de circulation sont étudiés pour absorber ce flux. » Derrière la technique, l’élu revendique surtout une vision : « Le Mettis incarne notre volonté de transition écologique concrète, praticable et socialement soutenable. » Il y voit un symbole fort d’une métropole tournée vers l’avenir, où les choix de mobilité participent autant à la réduction de l’empreinte carbone qu’à l’amélioration de la qualité de vie quotidienne.

« Metz, capitale du Grand Est en matière de sécurité et de défense »
Pour François Grosdidier, Metz doit rester une place forte militaire. L’élu l’a rappelé avec insistance : « Dès mon arrivée, j’ai multiplié les contacts avec l’armée pour resserrer le lien. » Cette volonté s’est traduite par la signature d’une convention d’accueil des familles de militaires. Le dispositif ne se limite pas aux aspects symboliques : il vise à accompagner très concrètement l’installation des foyers. « Nous nous occupons de l’emploi du conjoint, de trouver un médecin traitant via la CPTS, de faciliter l’accès au logement », détaille-t-il. L’objectif est clair : améliorer les conditions de vie de ceux qui s’installent à Metz en raison de leur affectation, afin de renforcer l’attractivité de la ville pour l’institution militaire. Deux annonces majeures ont conforté cette stratégie. D’abord l’arrivée de l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT), qui installe à Metz une composante de premier plan. Ensuite, la création d’un centre régional d’instruction de la gendarmerie, qui confirme la vocation de Metz comme pôle de formation. Pour le maire, ces implantations consolident « le rôle de capitale du Grand Est en matière de sécurité et de défense ».
Cette orientation est aussi le fruit de relations personnelles, comme il le reconnaît : « Je me suis toujours très bien entendu avec celui qui est devenu Premier ministre, Sébastien Lecornu, ancien ministre des Armées. » Une proximité qui a sans doute facilité certaines décisions. Au-delà de la politique nationale, François Grosdidier revendique une approche locale pragmatique : « Il ne s’agit pas seulement d’accueillir des régiments, mais de veiller à l’intégration des familles, à la scolarité des enfants, à la vie quotidienne. » Le maire met en avant la dimension historique : Metz a toujours eu une identité militaire forte, qu’il entend préserver et adapter. « Nous devons rester une ville stratégique, au cœur de l’Europe, avec une fonction militaire de premier plan. » Il y voit aussi un levier économique et symbolique : la défense, dit-il, « n’est pas seulement un héritage, c’est un atout pour l’avenir ».

Urbanisme et polémiques : « laisser la justice faire »
La conférence de presse a aussi été dominée par des questions sensibles, notamment autour du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) et d’une polémique visant son adjointe Anne Stemart. L’opposition a évoqué la transformation en terrains constructibles de parcelles liées à sa famille. François Grosdidier a réagi fermement : « Elle n’a rien transformé du tout. Les élus n’ont pas le pouvoir de rendre constructible une parcelle à titre individuel. Ce sont les documents d’urbanisme, établis collectivement, qui fixent l’affectation des sols. »
Il a rappelé la règle de fonctionnement : lorsqu’un élu est potentiellement concerné par une décision, il doit se signaler et se déporter. « Madame Stemart a eu la prudence de ne siéger dans aucune instance ni commission sur ces sujets », précise-t-il. Et d’ajouter : « Je demande simplement que l’on respecte un principe fondamental : la présomption d’innocence. » L’édile a profité de l’occasion pour dénoncer ce qu’il considère comme une « judiciarisation excessive de la vie politique », lui-même ayant été visé par de multiples procédures au cours de sa carrière. « J’ai subi un harcèlement judiciaire permanent pendant 25 ans », rappelle-t-il, évoquant ses adversaires de droite comme de gauche.
Concernant le PLUi annulé par le tribunal administratif, il assume le recours : « Non seulement nous avons fait appel, mais nous irons en cassation. Nous respectons la loi, mais la juridiction administrative devient juge d’opportunité plus que de légalité. » Pour lui, la décision du juge illustre une dérive : « Nous ne sommes plus dans une démocratie locale mais dans une technocratie où les magistrats et autorités administratives indépendantes prennent la place des élus. »
Il cite des exemples concrets : interdictions de plantations, contraintes réglementaires absurdes sur les essences d’arbres ou les modalités d’arrosage. « Même mettre des oliviers place d’Armes est devenu un parcours du combattant », déplore-t-il. En filigrane, il veut montrer combien, selon lui, les élus locaux sont entravés par un cadre technico-juridique qui freine l’action. « Les citoyens nous demandent des résultats, pas des débats de procédure », résume-t-il.

« Il n’y aura qu’un marathon, celui de l’Eurométropole. »
La polémique du marathon messin a occupé une large place dans l’échange avec la presse. François Grosdidier a tenu à rétablir sa version des faits. Selon lui, l’organisation précédente reposait sur un montage « unique en France », dans lequel une association percevait une subvention publique pour ensuite déléguer l’ensemble de l’événement à une société privée. « Cela permettait de contourner le code des marchés publics. Je ne pouvais pas fermer les yeux », tranche-t-il.
Le maire explique qu’il a donc choisi de lancer un appel d’offres, conformément aux règles de mise en concurrence. « La règle est simple : quand on engage plus de 100 000 euros d’argent public, on doit respecter le code des marchés. » Il souligne que plusieurs sociétés en France sont capables d’organiser un marathon de cette ampleur. La société RNK a finalement été retenue, mais il insiste : « Cela aurait pu être une autre. Je ne me suis pas occupé du choix. Ce qui compte, c’est que les choses soient faites correctement. »
Face aux critiques sur l’existence de deux marathons concurrents, il balaie l’argument : « C’est un coup de bluff. Il n’y aura qu’un marathon, celui de l’Eurométropole. » Il rappelle que l’autre projet n’a pas l’autorisation municipale, ni les soutiens logistiques ou financiers nécessaires. Pour lui, la polémique révèle davantage les querelles internes d’associations que des enjeux réels pour la ville. « Les 7 000 inscrits ne se trompent pas, malgré tout le bashing », se félicite-t-il.
L’affaire lui permet de développer un argument plus général sur la gestion publique : « Ce qui devrait surprendre, c’est que pendant des années, personne ne s’est interrogé sur l’absence de mise en concurrence. » Il compare avec d’autres dossiers : attribution de terrains dans les ZAC ou organisation d’événements, qu’il dit avoir systématiquement soumis à concurrence depuis 2020. « Je fais les choses dans les règles, quitte à déplaire. C’est ma conception de l’action publique », affirme-t-il.
En filigrane, François Grosdidier veut aussi montrer sa détermination à ne pas céder aux pressions, qu’elles viennent du milieu sportif, associatif ou politique. « Je ne joue pas avec les règles, je les applique. » Le marathon, symbole d’un événement populaire, devient ainsi pour lui une démonstration de sa méthode : rigueur juridique et gestion transparente.

Budget : la crainte d’un étranglement
Sur le plan financier, le maire de Metz n’a pas caché ses inquiétudes. Très alarmiste, il a dressé un constat sévère : « Nous sommes dans une situation absurde où l’État emprunte pour payer ses fonctionnaires, où la Sécurité sociale emprunte pour financer les retraites, alors que les collectivités locales, elles, sont les seules à devoir présenter un budget équilibré. » Cette exigence, rappelait-il, n’est pas nouvelle, mais elle devient insoutenable dans un contexte où les charges augmentent et où les dotations continuent de s’amenuiser. « Les collectivités représentent deux tiers de l’investissement public du pays, mais elles ne portent qu’une fraction infime de la dette nationale. Pourtant, ce sont elles que l’on étrangle », a-t-il insisté. Pour illustrer ses propos, le maire a pris un exemple concret : « Le règlement de publicité a changé. Désormais, si l’on ne répond pas dans les deux mois, c’est accepté tacitement. Résultat : il a fallu créer trois postes supplémentaires à la métropole. Voilà comment la machine d’État se neutralise elle-même. » Pour lui, cette accumulation de micro-contraintes administratives démontre l’incapacité des pouvoirs centraux à mesurer l’impact concret de leurs décisions sur les finances locales. Malgré tout, François Grosdidier a réaffirmé sa volonté de maintenir le niveau des services sans fragiliser les équipes municipales. Mais il a tenu à prévenir : « Maintenir nos politiques actuelles sera déjà un défi énorme. Alors, les promesses électorales que j’entends, comme la gratuité totale des transports, relèvent de l’utopie. » L’élu défend une ligne de gestion réaliste, refusant les effets d’annonce et les projets « séduisants mais irréalisables » au regard de la situation budgétaire. « Je préfère dire la vérité : nous allons devoir faire face à des années difficiles, mais je choisis de tenir bon plutôt que de mentir aux habitants. »

Pas de campagne avant l’heure
La question de la préparation des prochaines municipales a été posée à plusieurs reprises. François Grosdidier s’y est montré constant : il ne compte pas entrer en campagne avant janvier 2026. « Je ne mène pas mon action par rapport à ce que dit l’opposition », a-t-il répété. Et de préciser sa méthode : « Chaque jour, je travaille, je reçois, je réponds aux citoyens. Quand je me rase le matin, je pense aux dossiers, pas aux polémiques. »
Interrogé sur sa future équipe, il a confirmé qu’elle serait annoncée à l’occasion des vœux de janvier. « Ma liste rassemblera des personnalités allant de la gauche démocratique à la droite républicaine, mais la majorité viendra de la société civile », a-t-il déclaré. Le maire a insisté sur l’afflux de candidatures : « J’ai de quoi faire trois listes tant les demandes sont nombreuses. » Mais il a aussi annoncé qu’il ne bouleverserait pas son équipe actuelle : « Le renouvellement sera naturel, mais pas massif. Mon équipe est globalement excellente, et je n’ai aucune raison de m’en séparer. » L’élu a refusé de céder à la pression médiatique ou aux calculs politiciens. « Je continuerai à travailler jusqu’au dernier jour de ce mandat, comme si la campagne n’existait pas encore. Les habitants veulent des résultats, pas des promesses. » Cette posture vise à se distinguer d’adversaires qu’il accuse de se focaliser « sur des querelles d’étiquette et des coups de communication », là où lui dit privilégier l’action concrète. « J’ai une vision et une méthode, je reste fidèle à cette ligne jusqu’au bout », a-t-il martelé.

« Contre vents et marées »
En conclusion de son intervention, François Grosdidier a exprimé une inquiétude politique plus large : la montée en puissance du Rassemblement national. Selon lui, ce mouvement progresse non seulement dans le bassin sidérurgique mais aussi dans les communes rurales et périurbaines. « La peur est mauvaise conseillère, mais c’est elle qui nourrit ce vote », a-t-il observé, en évoquant le climat social tendu, les inquiétudes sur l’immigration et l’inflation. Le maire de Metz dit ne pas craindre pour sa ville, où il se sent solidement implanté, mais il alerte sur le risque national : « Si nous arrivons à une présidentielle opposant extrême-droite et extrême-gauche, l’extrême-droite peut l’emporter à 60 %. » Ce scénario, selon lui, n’a jamais été aussi plausible. D’où sa conviction que les élus locaux ont un rôle essentiel à jouer : « Créer de la confiance et de la concorde est aujourd’hui notre responsabilité majeure. »
François Grosdidier résume sa méthode en une formule personnelle : « Je suis les mains dans la glaise mais les yeux vers l’horizon. » Autrement dit, il assume le quotidien parfois ingrat de la gestion municipale tout en maintenant un cap plus large. Cette posture, il la voit comme une manière de résister « contre vents et marées », c’est-à-dire malgré les polémiques locales, les critiques de l’opposition et un contexte national qu’il juge déstabilisant. « Ce qui compte, c’est de rester constant, cohérent, et de ne pas céder au populisme. »

Tags: Budget collectivitésConférence de presseDéfense MetzEurométropole de MetzFrançois GrosdidierLigne C du Mettismarathon MetzMetzMunicipales 2026Université de Lorraine
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