L’ostéoporose est une maladie qui amincit et fragilise les os, ce qui augmente les risques de fractures. Surnommée la « maladie silencieuse » elle poursuit lentement la détérioration des os pendant des années, sans douleur.
L’ostéoporose (os poreux) accroît le risque de fractures en particulier celui de la hanche, de la colonne vertébrale, du poignet et de l’épaule. L’os est un tissu vivant qui se renouvelle sans cesse. Chaque année, 10 % de notre ossature se remodèle. Mais dans ce même laps de temps, à partir de 50 ans, le squelette perd de 0,5 à 1 % de sa masse osseuse. Lorsque l’équilibre entre la destruction et la reconstruction se rompt, l’ostéoporose survient.
L’ostéoporose ne donne aucun signe de sa présence jusqu’à ce qu’une fracture se produit. En effet, lorsque les os sont très fragiles, ils peuvent se briser à la suite d’un coup mineur ou d’une chute, parfois même lors d’un éternuement, d’un étirement, d’une torsion ou d’une inclinaison du buste.
D’autres facteurs peuvent aussi contribuer à la perte osseuse comme certaines maladies, des médicaments et la baisse des hormones sexuelles, en l’occurrence les œstrogènes chez les femmes ménopausées, et la testostérone chez les hommes. Même si la fréquence de l’ostéoporose est 2 à 3 fois plus élevée chez les femmes, les hommes n’en sont pas épargnés.
Par ailleurs, si l’organisme ne dispose pas d’un bon apport en calcium, il puisera ce qui lui manque dans les os, entraînant une ostéoporose. En outre, l’activité physique est essentielle pour combattre l’apparition de cette maladie. Marcher, soulever des poids raisonnables, ont des effets positifs sur la masse osseuse. Afin d’éviter une fracture due à une chute, des exercices physiques peuvent aussi aider à préserver la souplesse et à améliorer l’équilibre.
Si la cause de l’ostéoporose peut être identifiée par des examens sanguins et urinaires, c’est l’ostéodensitométrie qui permet de mesurer la densité des os et l’importance de la perte osseuse. Grâce à ces examens, un traitement adéquat peut être prescrit.