Ce sont les grandes pages du jazz avec lesquelles Julien Petit renoue en initiant ces Nuits jazzy autour desquelles il invite des amis musiciens pour revisiter un répertoire et en offrir une autre lecture.
Quelque part, c’est l’essence du jazz que perpétue Julien Petit en permettant ainsi au public de redécouvrir un répertoire à travers sa réappropriation. Un esprit né dans les clubs des métropoles américaines à partir des années 40, ces concerts dans des sous-sols enfumés où les musiciens venaient se jauger les uns les autres en se mesurant à un ou plusieurs morceaux qu’ils remaniaient à grands coups d’improvisations lyriques au sein de formations plus ou moins éphémères.
Artiste complet qui joue la comédie, danse et fait son show avec la grande compagnie Precious Diamond, saxophoniste, slameur et compositeur mosellan, professionnel depuis 1994, Julien Petit a enregistré trois albums en solo mais a participé à plus de 10 fois plus en tant qu’invité. Il a notamment signé les arrangements de cuivres pour nombre de chanteuses et chanteurs. On connaissait les cartes blanches qui lui étaient régulièrement offertes au Gueulard Plus de Nilvange il y a quelques années.
C’est autour de la même idée qu’il vient animer les Nuits jazzy à l’Aérogare Station Lothaire en battant le rappel de ses potes musiciens de Lorraine ou de bien plus loin. Pour composer un groupe qui ne dure qu’un soir, et proposer des concerts jazz autour d’une thématique : un genre ou une scène musicale, un artiste ou un répertoire.
Pour la troisième édition de ces soirées récurrentes, Julien Petit ressuscite le Camorra jazz quartet avec lequel il avait livré un disque en hommage à George Benson. On y retrouve Jean-Yves Jung à l’orgue Hammond, Jean Marc Robin à la batterie et Wesley G. à la guitare. Entre un beau melting-pot de compositions originales et des standards du jazz, notamment du be-bop, de quoi faire frémir d’aise le public, qu’il soit connaisseur ou non.
Le vendredi 21 janvier à 21h à l’Aérogare de Metz