« Tous pour un, un pour tous ! » s’exclame le prestigieux casting du nouveau film de Martin Bourboulon. Avec Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, les croisements d’épées s’annoncent soignés.
Entre 1940 et 1970, les films de cape et d’épée ont eu le vent en poupe : difficile de ne pas citer Fanfan la Tulipe (1952) et son interprétation mémorable par Gérard Philippe. Depuis, le genre est quelque peu tombé en désuétude, même si certains réalisateurs sont parvenus à redorer son blason ça-et-là : c’est le cas de Bertrand Tavernier à qui l’on doit La fille de D’Artagnan (1994) et La Princesse de Montpensier (2010). Et s’il y a bien un roman de cape et d’épée que les cinéastes aiment porter à l’écran, c’est Les Trois Mousquetaires, la plus célèbre œuvre d’Alexandre Dumas père. Cent-vingt ans séparent la première et la dernière occurrence dans les salles obscures des aventures d’Athos, Porthos, Aramis et de D’Artagnan. Georges Méliès a ouvert le bal en 1903, tandis que le septième art n’en était qu’à ses balbutiements. La dernière adaptation en date est signée Martin Bourboulon. Si le roman, d’abord publié sous forme de feuilleton dans le journal Le Siècle en 1844, s’étend sur plusieurs volumes, tentons un résumé succinct. Gentilhomme pauvre et impétueux, D’Artagnan quitte sa Gascogne natale et monte à Paris afin de poursuivre une carrière dans le corps des mousquetaires. Là-bas, il se lie d’amitié avec certains de ses soldats les plus renommés. Ensemble, ils se retrouvent bientôt au cœur d’une conspiration politique à l’encontre de la reine Anne d’Autriche. Luttant contre les manigances du Cardinal Richelieu et de l’impitoyable Milady de Winter, ils vont tout mettre en œuvre pour sauver l’honneur de la souveraine et préserver la paix fragile de la France gouvernée par Louis XIII. Imaginé comme la rencontre de Cyrano de Bergerac avec la franchise Indiana Jones, Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan ne lésine pas sur les moyens : somptueux costumes, décors spectaculaires… et son casting n’est pas en reste. François Civil prête ses traits au fougueux D’Artagnan, tandis que Vincent Cassel, Pio Marmaï et Romain Duris se glissent respectivement dans la peau du taciturne Athos, du joyeux drille Porthos et du pieux Aramis.