Avoir peur d’une détérioration de son état de santé en étant à l’affût du moindre symptôme qu’il soit réel ou imaginaire, lorsque cela devient une obsession au point de déclencher une anxiété chronique perturbant la vie quotidienne, on parle alors d’hypocondrie.
Un hypocondriaque développe un besoin de rechercher constamment des informations sur les maladies ou au contraire, évincer tout ce qui est relatif à la santé jusqu’à refuser de consulter un médecin de peur du diagnostic.
L’hypocondrie peut se manifester pendant une période bien précise de la vie, à la suite d’une maladie ou d’un décès d’un proche, mais elle peut aussi apparaître de façon subite, sans raison particulière.
Bien que les causes exactes de l’hypocondrie soient inconnues, on sait que les facteurs de risque de cette pathologie sont relatifs à un état anxieux généralisé, à une nature stressée et à une facilité à « tout dramatiser ».
Mettre un terme à l’hypocondrie
Derrière l’étiquette réductrice de « malade imaginaire » se cache une réelle souffrance de l’hypocondriaque dont il lui est difficile de se débarrasser. En effet, ce besoin de se rassurer le pousse à multiplier les examens et tests médicaux, même si ces derniers se révèlent le plus souvent négatifs. Même si ce comportement leur est pesant, ils persistent car ils doutent de tous les diagnostics…
Et pourtant, l’hypocondrie peut se traduire par des troubles physiologiques tels que crampes, palpitations, boutons, vertiges, maux de tête, sensations d’oppression…pouvant aller jusqu’à des crises d’angoisse ou de panique.
Heureusement, l’hypocondrie n’est pas une fatalité. Pour ceux qui se reconnaissent en lisant ces lignes : la première chose à entreprendre est de consulter un seul et même médecin de façon régulière en l’occurrence votre médecin traitant. Son objectif sera de s’assurer que vous ne souffrez d’aucune maladie car bien évidemment, les hypocondriaques peuvent malgré tout, tomber malades comme tout le monde !