La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC) et le PeeL ont renouvelé leur partenariat pour trois ans. Une bonne nouvelle pour les étudiants entrepreneurs mais également l’économie du territoire.
Membre fondateur du PeeL, notre banque coopérative défend les valeurs de proximité et d’accompagnement. Ce nouvel engagement de 3 ans illustre parfaitement notre volonté d’être présent aux côtés des étudiants pour les aider à s’insérer dans la société, avec des armes entrepreneuriales parfaitement adaptées », a souligné Fabrice Hamraoui, Directeur Réseau Champagne Lorraine de la BPALC, lors de la signature, courant janvier, de la nouvelle convention de mécénat liant le PeeL et la banque. Développer la culture entrepreneuriale au sein de l’Université de Lorraine, notamment à travers la sensibilisation, la formation et l’accompagnement à l’entrepreneuriat, telle est la mission du PeeL qui est une déclinaison régionale du programme national PEPITE (pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) au sein de l’Université de Lorraine. Depuis sa création il y a 12 ans, le PeeL a été en relation avec plus de 87 000 étudiants. Il a accueilli 2 929 étudiants-entrepreneurs qui ont pu travailler sur leur projet. 700 créations d’activités ont vu le jour très majoritairement sur le territoire lorrain, dans tous les secteurs d’activités : alimentaire, services, numérique, industriel… Au final, 1€ investi dans le PeeL, c’est plus de 60 € redistribués sur le territoire à travers ces différentes activités. « Nous sommes fiers de ce partenariat unique au niveau national. Les valeurs qui nous animent depuis le début sont toujours présentes : la jeunesse, l’envie d’entreprendre et l’ancrage territorial », conclut Christophe Schmitt, Directeur du PeeL – Université de Lorraine.
Sitti Soibaha et Antoine Payre, étudiants-entrepreneurs au PeeL
Maecha Création et médiations artistiques
Le projet a débuté par de la vente de création artistique (toile, illustration…) puis l’activité s’est étendue à de la médiation artistique et culturelle », explique Sitti Soibaha qui a fondé Maecha, il y a un an. Concrètement, Sitti qui poursuit ses études en Master sciences de l’éducation spécialisé formation travail territoire en développement, a différentes activités à la fois distinctes et complémentaires : la création/commercialisation d’œuvres artistiques, des interventions/conférences dans différents champs liés à la formation (école, musée, maison artisanale, … ) et des performances artistiques. Lors de la signature de la convention BPALC/PeeL, elle a notamment réalisé une fresque, en « live ». Cela fait deux ans que Sitti Soibaha a rejoint le PeeL afin d’acquérir des compétences en lien avec l’entreprenariat et de se constituer un solide réseau en Moselle et Meurthe-et-Moselle. « Après un an d’activité Maecha se développe bien. La fin de mes études approchant, l’ambition est de faire en sorte que l’entreprise monte encore en puissance afin de m’y consacrer à plein temps et d’en vivre », confie la jeune dirigeante.
JustOneCard, la carte de visite connectée
Nous comptons déjà plus de 3 000 clients, en France et dans les pays limitrophes. Ce sont majoritairement des entreprises qui disposent d’importantes équipes commerciales ou qui sont très actives en matière de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), pas mal d’indépendants également », souligne Antoine Payre le cofondateur avec William Bellity et Louis Marion de JustOneCard. JustOneCard a conçu et commercialise une carte de visite connectée, française et éco-responsable. Confectionnée en bois recyclée (et entièrement personnalisable), elle est respectueuse de l’environnement et permet de réduire la production de cartes de visite en papier. Mais aussi et surtout, la carte de visite qui généralement s’oublie, se perd ou s’abîme au fond d’une poche, devient un vrai outil pro. La « JOCard » est une (vraie) carte business. Concrètement, il suffit de la passer au dos d’un smartphone pour récupérer toutes les données disponibles (e-mail, téléphone…) ou pour échanger des profils. Ensuite, il est possible de modifier et d’exploiter ces informations dans ces outils, pour « networker » à bon escient. « Et nous travaillons sur d’autres développements encore », confie Antoine qui, comme ses deux associés, est étudiant à l’école des Mines de Nancy qui forme des ingénieurs.