Les informations figurant sur les étiquettes ne sont pas claires pour tout le monde. Des changements sont annoncés.
Le Gouvernement planche sur une simplification de l’étiquetage pour les aliments, avec des « formulations » plus simples et plus explicites comme, par exemple, « Pour une dégustation optimale, à consommer de préférence avant » ou « Ce produit peut être consommé après cette date ». L’ambition est de réduire le nombre de produits alimentaires qui finissent à la poubelle sans même avoir été déballés à cause du « flou » entourant les étiquetages actuels. Sur les produits frais, figure la mention « à consommer avant » (Date limite de consommation DLC ). Sur d’autres produits alimentaires, non conservés dans le réfrigérateur, comme les pâtes ou le riz, par exemple, il est précisé « à consommer de préférence avant » (Date de durabilité minimale DDM). Conséquence, certains consommateurs, dans le doute, jettent des produits dès lors que la DDM est dépassée. Par précaution. Et ce n’est pas anodin. Selon les experts, 20 % du gaspillage alimentaire dans les foyers serait dû à une mauvaise compréhension des dates de consommation. Or il s’avère que si la qualité des produits peut être entamée, les pâtes ou le riz pour reprendre l’exemple précédent, restent consommables au-delà de la date annoncée. De la même manière, s’il importe d’être attentif, certains produits laitiers restent mangeables après leur DLC, dès lors qu’ils ont bien été conservés au frais. Dans une étude, le magazine 60 millions de consommateurs avance même que l’on peut consommer un yaourt (nature, aromatisé, aux fruits) jusqu’à trois semaines après la DLC. Sans aller jusque-là, ce n’est pas nécessaire de systématiquement tout jeter pour un léger dépassement. Il importe en la matière de faire confiance en ces sens. Si le goût, l’aspect ou l’odeur d’un produit interrogent, alors on ne le mange pas, y compris d’ailleurs si c’est dans les délais impartis. La chaîne du froid n’est pas toujours parfaite.