Féérique, magique et magnifique… La 6e édition du Festival International des Arts Numériques Constellations de Metz est à découvrir, de jour comme de nuit. Pour Patrick Thil, adjoint au Maire de Metz, délégué à la culture et au culte, c’est un été particulièrement riche en émotions et plaisirs qui attend les Messins et les visiteurs.
Qu’est ce qui fait le succès de l’évènement Constellations de Metz ?
Selon moi, il est lié à différents facteurs. Le festival mêle des œuvres contemporaines de grande qualité qui « parlent » aux amateurs d’art mais qui, dans le même temps, séduisent le grand public car la beauté de la lumière a quelque chose de fascinant. Les œuvres génèrent des émotions, de l’émerveillement. D’une grande modernité, elles subliment également des lieux qui ont une histoire. En se baladant à travers Metz, le public découvre ainsi des œuvres d’artistes internationaux mais aussi le magnifique patrimoine de la ville et la diversité de ses styles puisque son architecture est à la fois française, italienne et germanique. À cela s’ajoute encore la découverte de la nature, le long des berges de la Seille, par exemple.
Cette « mise en lumière » de la nature est plus affirmée cette année. Pourquoi ?
Parce qu’au-delà de sa beauté, il importe d’en prendre soin. La protection de l’environnement et l’écologie font partie des préoccupations prioritaires de la Ville. On sait combien François Grosdidier s’implique en la matière. Et puis, Metz a une longue tradition en matière d’écologie humaniste et positive, avec Jean-Marie Pelt. La création de l’Institut européen d’écologie remonte à 1971. Le mapping en deux actes sur la cathédrale, le Lotus de Nicolas Paolozzi ou bien encore Cessez le Feu de Valentin Pierrot – œuvre qui a, bien évidemment pris une toute nouvelle dimension avec la guerre en Ukraine – , sont autant d’œuvres qui suscitent un dialogue avec la nature, invitent à s’interroger.
Comment comptez-vous faire encore évoluer l’évènement ?
En l’inscrivant dans une continuité comme c’est d’ailleurs le cas depuis près de 15 ans puisque le concept Constellations remonte à l’époque de l’inauguration du Centre Pompidou-Metz et l’arrivée du TGV, avec une mise en lumière du patrimoine et la présentation d’œuvres. Je fais partie de ceux qui, en matière de culture, d’art et de patrimoine, se veulent constructifs. Plutôt que de vouloir opérer des ruptures, je préfère m’attacher à enrichir ce qui est bien et positif tout en veillant à rattraper les erreurs qui ont pu être commises. Par exemple, l’évènement Constellations s’est bonifié au fil des ans mais force est de constater, aussi, qu’au cours de ces dernières années, le patrimoine architectural messin a été délaissé, a souffert d’un manque d’entretien, Dominique Gros et son équipe ayant fait le choix de diviser les investissements dédiés, par deux. Au registre des évolutions, cette 6e édition de Constellations se distingue d’ailleurs aussi par le fait que le festival s’inscrit, cette année, dans le cadre d’un programme d’animations d’une intensité et d’une richesse en termes de quantité, de qualité et de diversité, inégalée.
Avec le festival Hop, Hop, Hop, le concert d’Hoshi… ?
Spontanément, je citerais aussi avec la Fête de la Mirabelle qui renoue avec ses lettres de noblesse ou bien encore les nombreux rendez-vous organisés aux Frigos avec de la danse, de la musique… Tout au long de l’été, il se passe tous les jours quelque chose à Metz. J’observe d’ailleurs que depuis fin juin, il y a beaucoup de monde dans les rues, y compris tard dans la nuit. J’ai aussi entendu parler différentes langues, les touristes sont présents. Et il importe de s’en féliciter car ce sont autant d’ambassadeurs pour notre ville.
Infos pratiques
Pour tout savoir sur Constellations de Metz, voir : www.constellations-metz.fr
Pour tout savoir sur les rendez-vous et animations de l’été, voir : metz.fr