L’Eurométropole de Metz déploie de multiples projets afin de sécuriser, d’aménager et de valoriser le Mont Saint-Quentin. Compte tenu des évolutions climatiques, la priorité est aussi prendre soin de la forêt qui, comme partout dans la région, souffre.
C’est un site classé depuis 1994, c’est-à-dire qu’il fait partie des sites dont la conservation ou la préservation présente un intérêt au regard de ses richesses paysagères, patrimoniales, historiques et écologiques », souligne l’Eurométropole de Metz sur son site internet à propos du Mont Saint-Quentin pour lequel la collectivité porte de multiples projets : aménagements, animations, loisirs, sécurisation et valorisation des ouvrages militaires et du patrimoine naturel… Le site qui s’étale sur 700 hectares, classé Natura 2000, comprend des hectares de forêts, dont une partie est en souffrance. Ce qui pose d’ailleurs également des problèmes de sécurité, ne serait-ce qu’en matière d’incendie. Pour redynamiser cette forêt et plus largement encore la biodiversité, l’Eurométropole travaille en collaboration avec l’ONF (Office National de la Forêt) avec lequel elle a signé un « plan de gestion » afin de veiller sur la nature mais aussi de remplacer les arbres fragilisés (les frênes, par exemple) par d’autres, plus résistants aux évolutions climatiques afin de « diversifier » les essences. Cette « migration assistée des arbres » n’est pas une approche nouvelle. Divers projets sont activés par l’ONF pour favoriser la résilience des forêts. C’est le cas, par exemple, avec le projet « Giono », initié il y a plus de 10 ans et qui consiste à implanter des chênes et des hêtres du sud de la France dans différentes forêts du Grand-Est.