Soixante ans avant les premiers pas d’Harry Potter, sorciers et non-sorciers cohabitent sans que ces derniers connaissent l’existence d’un monde magique. Dans les années 30, alors que le nazisme monte, un autre type d’idéologie fasciste se développe et s’installe du côté des sorciers.
Retour dans le monde magique d’Harry Potter, mais sans le jeune orphelin. Depuis 2016 et la sortie du premier volet des Animaux Fantastiques au cinéma, on a pu découvrir l’univers étendu de la saga devenue culte. Car il s’en est passé des choses, au-delà des portes de Poudlard. Et notamment en 1927, lorsqu’un certain Gellert Grindelwald s’est échappé de prison, après avoir pourtant été arrêté par le Congrès magique des États-Unis. Son souhait ? Que les sorciers dits de « sang-pur » (comprenez « issus d’une lignée composée uniquement de magiciens et de magiciennes ») se rangent derrière lui afin d’asservir les « moldus », à savoir la population qui ne possède pas de pouvoirs magiques. C’est ce qu’on apprenait dans le deuxième opus (Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald). On avait alors fait appel à Albus Dumbledore, un ami d’enfance de Grindelwald devenu professeur à l’école de sorcellerie de Poudlard, et surtout le seul à même de gérer la situation. Dans le troisième film qui sort en salle ce mois-ci, les opposants au terrible et puissant Grindelwald passent à l’action pour tenter de mettre un terme à ses dangereuses ambitions. Dumbledore, qui se considère incapable de lutter seul face à son puissant ennemi, est bien obligé de demander de l’aide. Il se tourne alors vers Norbert Dragonneau, magizoologiste (c’est-à-dire qu’il étudie les créatures magiques). Ce dernier a pour mission de rassembler une escouade de courageux lanceurs de sorts. Ensemble, ils doivent lutter contre des animaux magiques, et surtout combattre les partisans de Grindelwald, dont le nombre ne cesse d’augmenter. Quant à Dumbledore, il n’aura certainement d’autre choix que de s’impliquer à son tour dans la guerre à venir.