Le mode de transport en commun sur rail, Urbanloop, a dévoilé le nouveau look de ses capsules le 1er juillet dernier. En 2026, une première ligne verra le jour à Nancy.
Nancy se situe à la pointe de l’innovation mondiale : nous allons être la première métropole au monde à faire d’Urbanloop un mode de transport de la vie quotidienne des habitants », a déclaré Mathieu Klein, le maire de Nancy, lors de la présentation de la nouvelle capsule d’Urbanloop sur la place Stanislas, le 1er juillet dernier. Un nouveau design pour lequel le public avait d’ailleurs été invité à voter sur les réseaux sociaux. Largement vitrées, les capsules font 1 mètre de large, 1m68 de haut et 3m40 de longueur et peuvent accueillir de une à trois personnes (ou un adulte et son vélo). La première ligne reliera le nord de Nancy au nouveau palais de justice, sur les rives de la Meurthe, en 2026. Bien évidemment, Urbanloop qui est un mode de transport électrique sans batterie et qui détient le record du monde d’économie d’énergie pour un véhicule autonome sur rails (0,47 centime d’euro/km, à une vitesse de 52 km/h), sera « interconnecté » avec le réseau de transports en commun, l’ambition étant de répondre aux besoins de la transition écologique et énergétique. Avant de se déployer à Nancy, Urbanloop bénéficiera d’une exposition mondiale puisqu’une boucle de 2 km, sera installée lors des Jeux Olympiques de 2024, à Paris. L’occasion de tester le mode de transport auprès du grand public et d’en retirer des enseignements. Développé depuis 2017, Urbanloop a mobilisé près de 200 étudiants des 11 écoles d’ingénieurs de l’Université de Lorraine. Le projet compte aujourd’hui une douzaine de salariés. Un effectif amené à s’étoffer. L’entreprise recrute actuellement des ingénieurs en informatique (embarquée) a souligné le président d’Urbanloop, Jean-Philippe Mangeot. Pour tout savoir sur ce projet, voir :
www.urbanloop.fr
Un véhicule vers l’emploi
Les demandeurs d’emploi ou les personnes souhaitant intégrer un parcours de qualification sont parfois confrontés à des problèmes de mobilité. Des difficultés auxquelles la Région Grand Est a choisi de répondre, très concrètement, en enrichissant sa palette d’aides à la mobilité qui comprend, entre autres, le PASS mobilité Formation, des aides au déplacement via le TER ainsi que des aides à l’hébergement pour les stagiaires de la formation professionnelle… Cela se traduit par la mobilisation d’une enveloppe de 5 millions d’euros visant à mettre 500 véhicules à la disposition de personnes, qui sans cette aide, ne pourraient suivre une formation, reprendre un emploi ou s’y maintenir : demandeurs d’emploi, salariés en période d’essai, stagiaires de la formation professionnelle, apprentis mais aussi femmes victimes de violences. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) intitulé Un véhicule vers l’emploi a été lancé en ce sens en direction des collectivités et de leurs groupements, des acteurs économiques, des associations ainsi que des acteurs du champ de l’économie sociale et solidaire (concernés par ce sujet) qui assureront le prêt ou la location des véhicules aux usagers bénéficiaires. Différentes subventions allant de 1 000 euros pour un vélo à assistance électrique à 15 000 euros (pour un véhicule électrique, hydrogène ou hybride), sont annoncées. Les premières mises à disposition de véhicules sont attendues pour 2023.