La commune woippycienne compte en son sein un triple champion de France. En revenant dans la ville où il a pris sa première licence, Amine Zitouni compte y redynamiser la boxe thaïe et le K1.
Au Cosec de Woippy, les frappes dans les sacs et les cris qui en découlent résonnent pendant que la sueur coule des fronts des pratiquantes et pratiquants. Les lundis, mercredis et vendredis, de 18h à 21h, ils sont plus de 80 adhérents du Boxing Club de Woippy (BCW) à s’adonner au noble art chaque semaine de l’année. Le tout sous les ordres bien avisés d’Amine Zitouni, créateur de l’entité en 2019. Ce dernier est revenu dans la ville où il a effectué ses premiers coups de boxeur : « C’est un retour vers les origines de ma carrière. En plus de cela, nous bénéficions de très bonnes conditions d’entrainement avec une véritable salle de boxe. »
Le club a beau souffler seulement sa troisième bougie, l’émulation s’est déjà créé et les résultats sont déjà là. La saison 2021/2022 s’est achevé il y a quelques mois en venant garnir l’armoire à trophées du Joachim Ouraghi a ramené un titre de champion de France K1 en catégorie 63 kilos. Dans le même temps, ses compères Ouassim Mazouz et Adel Zanki ont glané deux titres de vice-champions de France Muay Thaï dans les catégories respectives de 57 et 63,5 kilos. Sur la boite, il y a eu également la récolte d’une breloque de bronze par Hamza Elj en K1 dans la catégorie des 75 kilos. En dehors de ces performances clinquantes, le palmarès de la formation s’est aussi enrichi de sept titres de champions de Grand Est Muay Thaï et K1. Il faut dire que le Président et coach Zitouni sait faire les choses. Lui, l’ancien triple champion de France Muay Thaï et champion d’Europe K1 est arrivé de Marly avec de solides connaissances pour son travail de transmission à sa nouvelle jeune garde. La Team « Furie » se compose donc de 80 licenciés dont 22 compétiteurs que ce soit en professionnels, semi-professionnels ou amateurs. Parmi eux, de nombreux combattants ont pris part à l’évènement Fight and Furious 5 qui a connu un énorme succès. 1 200 spectateurs sont, en effet, venu garnir la salle Saint-Exupéry de Woippy le samedi 29 octobre dernier (voir les principaux résultats ci-après). Les afficionados du pieds-poings ont pu se délecter d’affiches prestigieuses de niveau international. La conséquence d’un programme riche de douze confrontations nanti de quatre de rang mondial. Cette soirée a été rendue possible grâce au soutien sans faille de la Ville de Woippy qui offre un appui logistique pour ce genre d’évènements. Bien évidemment devant tant de ferveur, un Fight and Furious 6 occupe déjà l’esprit d’Amine Zitouni. Mais en attendant, il a ses poulains à entrainer pour les emmener vers les sommets.
C’est quoi le Muay Thaï et le K1 ?
Le Muay Thaï certainement plus connu sous l’appellation de boxe thaïe est un art martial et un sport de combat, classé en Occident parmi les boxes pieds-poings. Elle est surnommée « l’art des huit membres » en référence aux huit parties utilisées des bras et des jambes.
Le K-1, quant à lui, est une organisation sportive qui promeut une forme de kick-boxing japonais créée en 1993 au Japon. Cette discipline fait référence aux arts martiaux que sont respectivment le karaté, le kung fu, le tae kwon do et le kick-boxing.
Les principaux résultats du Fight and Furious 5
Classe A PRO, K1 :
(-86 kg) Aziz El Felak bat Mimoun Jazouli
(-70 kg) Fouazi bat Benaid
(-61 kg) El Filali bat Aberkane
Classe A, K1 :
(-63,5 kg) Choisis bat Jafar
(-67 kg) Neu bat Lahmer
(-74 kg) Benikhis bat Bail
(F, -59kg) Mélissa Osouf bat Aya Bousairy
Muay Thaï :
(-71 kg) Berglann bat Elj
Classe B, Muay Thaï :
(-81 kg) Roi Kallio bat Nimo
Junior Muay Thaï :
(-60 kg) Demircan bat Marchal