Appartenant au catalogue de Star, la section de Disney+ qui promet un programme plus mature, Big Sky est une enquête policière qui nous plonge au cœur du nord des États-Unis, avec ses forêts à perte de vue, ses lacs bleu glacier et ses montagnes enneigées.
Grace et Danielle Sullivan sont aux anges : à peine âgées de 16 et 17 ans, les deux sœurs ont reçu l’autorisation de leur mère de quitter leur Colorado natal pour se rendre dans le Montana, chez le petit ami de l’aînée. Mais le road trip tourne au cauchemar lorsqu’un chauffeur routier sur les nerfs manque de les percuter, avant de briser les vitres de leur voiture en mille morceaux et de les kidnapper. Une chance dans leur malheur : Jenny et Cody Hoyt, les parents du petit copain de Danielle, sont d’anciens policiers reconvertis comme détectives privés. Lorsque leur fils leur fait part de la disparition des deux sœurs, ces derniers se mettent à enquêter, accompagnés de leur collègue (et plus si affinité), Cassie Dewell. Ils ignorent à quel point le terrain sur lequel ils s’aventurent est dangereux. Derrière Big Sky, il y a David E. Kelley, qui jouit aujourd’hui d’un certain prestige dans le monde des séries : c’est à lui que l’on doit par exemple Ally McBeal, et plus récemment Big Little Lies et The Undoing. Adaptée du best-seller de C. J. Box Au bout de la route, l’enfer (titre original : The Highway), la série est portée par un beau casting. Ryan Phillippe (surtout connu dans les années 90 pour avoir tourné dans des films à succès tels que le slasher Souviens-toi l’été dernier ou encore Cruel intentions) interprète Cody Hoyt, tandis que Katheryn Winnick troque son épée de guerrière viking pour une veste en cuir et campe le rôle de son épouse. L’actrice Kylie Bunbury (Under the Dome, When They See Us) vient compléter le trio de détectives de l’agence Dewell & Hoyt. Si le scénario est efficace, il n’en demeure pas moins assez basique, dans la digne lignée des séries policières traditionnelles. À un détail près tout de même : la fin du pilote se joue des attentes du public et des codes sériesques. À la manière de Game of Thrones ou The Walking Dead, le show n’hésite pas – spoiler alert ! – à tuer l’une des têtes d’affiche. De quoi en surprendre plus d’un et donner envie de dévorer la suite.