La ligne C du Mettis qui reliera le centre de Marly au cœur de la Ville de Metz, en passant par Montigny-lès-Metz, poursuit sa route. Un projet finalisé devrait être présenté dans les prochains mois.
La phase de concertation publique autour de la troisième ligne Mettis visant à échanger et à recueillir les avis des citoyens sur les différentes options envisagées, s’est terminée courant mars. Différentes variantes sont sur la « table ». Les élus de l’Eurométropole de Metz se prononceront au cours du mois de mai sur le tracé définitif. L’ambition métropolitaine est en tout cas de parvenir un « équilibre » afin de répondre aux attentes des riverains comme à celles des commerçants, notamment du côté des rues Franiatte et du XXe Corps Américain. Ensuite, cet automne, viendra le temps de l’enquête publique, période au cours de laquelle de nouvelles consultations (publiques) sont prévues, et celui des échanges avec la préfecture pour l’obtention des autorisations nécessaires. Des travaux préparatifs sont déjà lancés mais le chantier devrait, véritablement, démarrer en 2024 en sachant que des aménagements de certains espaces publics figurent au programme : élargissement de certains trottoirs, réseau cyclable, cheminements piétons améliorés et sécurisés. Si tout se déroule comme prévu, la ligne C du Mettis pourrait entrer en service dans le courant du dernier trimestre 2025. Les déplacements se feront alors à bord de bus qui fonctionneront à l’hydrogène vert. Ils seront donc plus propres et plus silencieux. Plus rapides aussi, le temps de parcours (env. 10 km) sera de plus ou moins 23 minutes contre 32 minutes, actuellement. 21 stations sont prévues sur le trajet. La fréquentation prévisionnelle de la ligne est de 12 000 voyageurs par jour (ouvrable). Près de 66 millions d’euros sont investis dans cette opération qui « est directement liée à l’objectif d’augmenter d’un tiers l’utilisation des transports publics, et s’inscrit en cohérence avec les engagements pris par l’Eurométropole en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-83% à l’horizon 2050) au titre du Plan Climat Air Energie Territorial », précise la collectivité.