Instauré depuis le 5 avril, le dispositif MonPsy permet aux enfants de plus de 3 ans, aux adolescents ainsi qu’aux adultes souffrant psychiquement, de bénéficier d’une prise en charge par un psychologue, remboursée par l’Assurance maladie, sur la base d’un forfait de 8 séances au maximum par an.
Dans un premier temps, pour bénéficier de ce dispositif soutenu conjointement par le ministère des Solidarités et de la Santé et l’Assurance Maladie, le patient devra obligatoirement avoir consulté son médecin. Il peut s’agir d’un médecin généraliste, d’un pédiatre, d’un gériatre, d’un médecin scolaire ou de la protection maternelle et infantile, des services de santé des universités ou encore d’un médecin hospitalier.
Le médecin évaluera alors l’état de santé du patient et si nécessaire, lui proposera un accompagnement auprès d’un psychologue partenaire du dispositif MonPsy. Il lui remettra ensuite un courrier d’adressage, document qui permet d’être remboursé par l’Assurance Maladie et la complémentaire santé ou la mutuelle du patient. Pour trouver les coordonnées des psychologues partenaires, il suffit de se rendre sur le site : monpsy.sante.gouv.fr.
Dans ce cadre, les séances sont remboursées forfaitairement, avec une première consultation d’évaluation d’un montant de 40 euros qui a lieu en face à face avec le praticien. Les autres séances de suivi qui peuvent par ailleurs se dérouler à distance, sont plafonnées à 30 euros. Aucun dépassement d’honoraire ne peut être demandé en plus de ces tarifs. Ces mesures prévoient le remboursement de 8 séances par an, renouvelable.
À l’issue de chaque séance, le patient devra en acquitter le prix puis se faire rembourser auprès de l’Assurance Maladie à l’aide de la feuille de soin remise par le psychologue et du courrier d’adressage. L’Assurance maladie rembourse 60 % du coût des séances. Le reste est pris en charge par la mutuelle ou la complémentaire santé du patient.
Ce dispositif ne concerne pas les urgences et les personnes présentant un risque suicidaire. Dans ce cas, le 3114 reste la porte d’entrée vers l’ensemble des acteurs mobilisés pour la prévention du suicide.