Les XXIVèmes Jeux olympiques d’hiver auront lieu à Pékin en Chine, du 4 au 20 février 2022. Les jeux paralympiques, pour leur part, débuteront quelques jours plus tard, le 4 mars, au même endroit et se termineront le 13 mars.
L’inquiétude COVID semble à priori être bien appréhendée par un CIO qui a déjà fait ses preuves sur le sujet, l’été dernier à Tokyo pour les jeux d’été de la XXXIIème olympiade. Après la sidération initiale, qui a entrainé un report des Jeux de 2020 à 2021, ceux-ci se sont malgré tout bien déroulés, dans un contexte d’isolement totale et de bulle sanitaire.
Pour Pékin, le contexte est lié à la situation politique de ce pays et de son positionnement sur la scène internationale. La cas de la joueuse de tennis Peng Shuai, ex-numéro un mondiale de double, a mis le feu aux poudres cet hiver. Bizarrement « disparue » durant de longues semaines après avoir accusé de viol un ancien vice-premier ministre chinois, cadre du Parti, est devenue l’icône des boycotteurs. Ici non pas un boycott à l’ancienne comme celui des Jeux de Moscou de 1980, qui vit des délégations entières de sportifs rester à la maison. Mais un boycott de représentation officielle. Ainsi, les États-Unis, l’Australie, le Royaume-Uni et le Canada ont déjà annoncé qu’ils n’enverraient aucune représentation diplomatique durant ces Jeux. La France, elle, n’enverra pas son Ministre (Blanquer) mais juste la Ministre déléguée (Maracineanu) à la cérémonie d’ouverture. Les Chinois ont averti que les pays du boycott diplomatique en « paieront le prix »…