Charlie Light – Les orphelins d’un monde moderne est la nouvelle comédie musicale de l’association Locksley Mus’. Une création qui puise dans le monde moderne de la finance avec des clins d’œil au cinéma muet.
Avec pas moins d’une trentaine de chanteurs sur scène et moitié moins de musiciens pour la “version légère”, l’association Locksley Mus’ met la barre haute pour son cinquième spectacle en onze ans d’existence. La troupe s’attaque cette fois au monde de la finance londonienne avec force références au cinéma muet des années 20.
Le pitch ? Un comédien plus ou moins raté, espiègle et fantasque, Charlie Light, est en couple avec Edna, avocate et fille de Mister Goldman, créateur de la banque Goldman Brothers. Le premier va accepter l’offre du dernier et travailler à ses côtés. Mais comment concilier les affres du monde moderne et ses ambitions de saltimbanque, côtoyer les requins de la finance et poursuivre ses rêves tournés vers l’humain et la sincérité ?
Autour du trio composé de Ferdinand Bistocchi, directeur musical et responsable de l’orchestration et de l’écriture musicale, de François-Xavier Borsi et de Rémi Delekta tous deux chefs de chœur, ce dernier étant auteur du livret, on trouve Sophie Delmas à la mise en scène et Matteo Reggiori à la chorégraphie. Plus une dizaine de rôles principaux et presque le double de choristes. Pour deux versions, celle qui sera présentée au Nec avec 15 musiciens, et une autre avec 3 fois plus (elle sera donnée à l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz les 25 et 26 juin au profit des Restos du Cœur).
De quoi imaginer l’ampleur de la production, et les heures de travail avant les premières représentations. « Nous avons passé 5 ans d’écriture sur le projet, dont 2 de préparation avec la troupe » explique Ferdinand Bistocchi, par ailleurs Directeur du conservatoire de musique et de danse de Marly depuis 1998. Il a adjoint des instruments modernes à l’orchestre symphonique de Marly qu’il dirige habituellement. « J’ai panaché ici mes influences classiques à celles des comédies musicales anglo-saxonnes, celles d’Andrew Lloyd Weber ou Bernstein, mais aussi du côté de Michel Legrand. Avec quelques inspirations dans le jazz des origines, du swing au be bop, afin de coller aux références au cinéma muet. » Et si l’action se situe du côté de la City « Rémi Delekta est aussi passionné de comédies musicales anglo-saxonnes, et l’antre du genre est à Londres » – c’est à l’anglais le plus célèbre du cinéma muet que le livret fait souvent allusion : Charlie Chaplin. Du prénom du personnage central au rôle tenu par un… kid.
Les deux actes de la comédie musicale promettent de nous emmener du rire aux larmes, du rocambolesque aux émotions les plus fortes de notre époque. Et combler les amateurs du genre.
Les 21 et 22 mai au Nec de Marly