En 21 jours, entre le 4 et le 25 janvier, les Dragonnes ont affronté (et battu !) ce qui se fait de mieux en France et en Europe. Jugez un peu : Mérignac, Nantes, Paris et Brest dans l’Hexagone, Buducnost, Esbjerg et… Györ en Ligue des Champions.
C’était le mois de tous les dangers. Janvier apparaissait comme un Everest, un point de passage périlleux dans une saison somme toute très bien entammée.
Sur le plan domestique, la reprise d’après les Fêtes, contre Nantes, était un piège que les dragonnes ont évité de justesse (30-29). Ce n’est pas faire injure aux amis girondins en disant que la victoire à Mérignac n’est pas une surprise. Il n’en reste pas moins que les victoires contre Nantes (4e) et surtout à Brest, le suivant au classement, affirment la supériorité du groupe messin sur le championnat français.
La Ligue des Champions a donné au public des satifactions encore plus intenses. Après avoir effacé l’échec du match aller en battant Team Esbjerg, les messines ont confirmé contre les macédoninennes de Buducnost puis ont fait chavirer les Arènes en battant Györ, l’ogre quintuple champion d’Europe, à la dernière seconde, confirmant ainsi la victoire du match aller en Hongrie.
Et maintenant ? Le coach s’évertue à rappeler que rien n’est encore gagné et qu’il faut continuer à être vigilant et travailler. L’objectif Final 4 est atteignable (encore une victoire sur les deux matchs restants et les dragonnes s’évitent un 1/8 de finale pour aller directement en quart), alors qu’en championnat, les matchs retours se présentent avec deux victoires d’avance sur le second et il reste encore 12 combats à mener.
La fantastique série de Janvier
4 janvier : Metz – Paris 30–29
8 janvier : Metz – Team Esbjerg 26-24
11 janvier : Merignac – Metz : 21–31
15 janvier : Metz – Buducnost 29–23
18 janvier : Metz – Nantes 29–24
21 janvier : Metz – Györ 29–28
25 janvier : Brest – Metz 19-23