Quel itinéraire empruntera l’A 31 bis ? Quatre tracés font faire l’objet d’études approfondies par le comité de pilotage.
Parmi les 4 tracés retenus pour l’A31 bis, le tracé F4 en tranchée couverte qui était le tracé historique, le tracé proposé par l’Etat tout au départ de la concertation avec le public, vient d’être abandonné par la préfecture ». Rémy Dick le maire de Florange, dès la sortie du Copil (comité de pilotage) sur l’A31 bis, le 4 mars, s’est fendu d’une petite vidéo sur sa page Facebook pour annoncer la nouvelle aux Florangeois. La ville ne sera pas donc pas découpée en deux par la future autoroute et l’emprise (foncière) réservée depuis de longues années, va pouvoir être annulée. Quatre autres tracés restent donc en lice : le F4 qui inclut un passage via Florange mais en tunnel profond, les F5 et F5 bis (en tranchée couverte ou via un tunnel) qui fileraient entre Florange et Serémange en empruntant l’ancienne cokerie d’ArcelorMittal fermée en 2020 et le tracé F10 qui traverse Illange, en grande partie au travers de zones industrielles. La suite du programme ? La poursuite des études au regard de différents critères (économiques, écologiques, impact sur les flux routiers…) avec pour ambition de lancer une consultation publique à l’automne prochain. À l’issue de ces travaux, le préfet de Moselle, Laurent Touvet, proposera alors au ministère un tracé qui fera l’objet d’une enquête publique l’année prochaine. Dans le même temps, les associations (florangeoises) opposées à la création d’une nouvelle autoroute entendent continuer à se manifester. La veille du Copil, les opposants se sont retrouvés du côté de Bétange. Il est vrai que si rien n’est encore acté, les fuseaux F4 et F5 qui « passent » par Florange seraient les mieux placés. Pour rappel, la construction d’une nouvelle autoroute est régulièrement évoquée depuis plusieurs décennies alors que dans le même temps, le trafic routier frontalier a explosé. Et il va continuer à augmenter encore dans les années à venir à en croire les prévisions du Luxembourg en ce qui concerne l’évolution de ses besoins en main-d’œuvre.