Depuis des temps reculés, les croyances sur l’influence de la pleine lune sur notre santé ont la vie dure. Pourtant, de nombreuses études scientifiques démontrent qu’elles ne sont pas toujours fondées. Démêlons la réalité scientifique de la superstition.
Des scientifiques ont mené des études pour déterminer si ce satellite naturel de la Terre exerçait des bienfaits ou au contraire des nuisances sur l’être humain en particulier.
La lune favoriserait les accouchements ; si cette croyance repose sur des similitudes entre le cycle lunaire (29 jours) et le cycle menstruel moyen des femmes (28 jours), le nombre de naissances n’est pas plus important entre les nuits de pleine lune et le reste du temps. Aucun effet non plus sur les crises cardiaques, les maladies vasculaires ou les AVC. Même si l’adjectif lunatique (soumis à l’influence de la lune) laisse à penser que nous pourrions avoir des comportements irraisonnables lors de la pleine lune, on ne constate pas plus de suicides, d’admissions en urgence psychiatrique, de violences ou de délinquances ces soirs-là.
Rater le train du sommeil
Des chercheurs suisses spécialisés en chronobiologie ont mis en évidence l’effet de la pleine lune sur notre sommeil. Il s’avère qu’adultes comme enfants, nous éprouvons de grandes difficultés à nous endormir. De plus, notre sommeil profond est abrégé de 30 %. En définitive, le temps total de sommeil est réduit de 20 minutes… Ce phénomène s’expliquerait par le rayonnement de l’astre nocturne qui est plus important les nuits de pleine lune.
La lune fascine et reste un symbole. Pour les artistes romantiques, elle est le halo de leur âme mélancolique. Dans de nombreuses religions, elle est celui de la fécondité et de la renaissance. Mais, malgré l’approche scientifique, la lune continue à entretenir certaines croyances qui ne sont pas près de s’éteindre !