Récompensée pas moins de sept fois lors des derniers Emmy Awards, Ted Lasso nous plonge dans le monde du football anglais, mais de manière tout à fait inattendue. Une série aussi drôle qu’émouvante qui tombe à pic en cette période troublée.
Rebecca Welton, une riche héritière anglaise, a appris l’infidélité de son mari. À la suite d’un divorce difficile, elle récupère le club de football dont son mari milliardaire était propriétaire et passionné : l’AFC Richmond, un club londonien de Premier League (le championnat anglais de football) tout ce qu’il y a de fictif, bien qu’aussi vieux que la Juventus ou l’Union Saint-Gilloise. La vengeance est un plat qui se mange froid et Rebecca le sait : pour faire souffrir son ex-époux et tenter de lui rendre la pareille, elle compte détruire son club adoré. Elle décide alors de changer l’entraîneur de l’équipe et d’embaucher Ted Lasso. Ce dernier est coach d’une petite team de football… américain. Totalement inexpérimenté dans ce que l’on appelle soccer outre-Atlantique, il quitte son Texas natal pour se rendre à Londres, accompagné de son assistant et fidèle ami, Beard. Bien entendu, il s’attire d’abord les foudres et les railleries des joueurs, des journalistes et des supporters. Mais que peuvent le cynisme et le sarcasme britanniques face à l’enthousiasme et à l’optimisme contagieux de cet entraîneur américain ? Certes, son style de coaching est peu conventionnel. Mais à force de détermination, de bienveillance et même de biscuits, il finira par gagner les faveurs des uns et des autres. Pas besoin, donc, d’être fan de foot ou d’être érudit en science du ballon rond pour apprécier la série. Ted Lasso lui-même n’y connaît rien, ou presque. Car, comme il le dit lui-même : « Vous pourriez remplir deux internets avec ce que je ne sais pas sur le football ». On regarde Ted Lasso pour son humour, la gentillesse qui s’en dégage et son exploration subtile de la psychologie et des relations humaines.