Il flottera un parfum américain lors de la soirée du 13 mars à la Philharmonie Luxembourg. Deux des trois oeuvres jouées ce jour-là ont en effet vu le jour aux États-Unis, à New York plus précisément. On parle du Concerto pour piano et Orchestre No. 3 de Sergueï Rachmaninov, dont s’emparera la pianiste chinoise Yuja Wang. Mais aussi du Concerto pour orchestre signé Béla Bartok, qui témoigne de la nostalgie du Hongrois pour les musiques d’Europe centrale. Pour le compositeur, ce chef d’oeuvre évoquait le « passage progressif de l’austérité et du chant funèbre à l’affirmation de la vie. »
La troisième pièce interprétée lors de ce concert porte la marque de Gabriella Smith. Créée en 2014, Tumblebird Contrails puise son origine dans un moment vécu par la compositrice américaine lors d’une randonnée à Point Reyes, « assise dans le sable au bord de l’océan, écoutant les sons hallucinants du Pacifique…»
Ce voyage musical outre-atlantique sera mis en musique par Esa-Pekka Salonen. Celui qui est aussi reconnu pour ses talents de compositeur sera accompagné des musiciens de l’Orchestre symphonique de San Francisco, qu’il dirige depuis 2020. Le charismatique maestro finlandais s’est fait connaître en 1983, après avoir remplacé au pied levé Michael Tilson Thomas à la tête du Philharmonia Orchestra de Londres. Il avait alors dû monter en cinq jours la monumentale Troisième Symphonie de Gustav Mahler.
Lundi 12 mars à 20h au Grand auditorium de la Philharmonie Luxembourg