La région a connu un bel été en ce qui concerne le tourisme tant en termes de fréquentation que sur le plan économique.
Le bilan touristique de la région Grand Est pour l’été 2022, est bon. L’Observatoire régional du tourisme indique même qu’en ce qui concerne les performances économiques de l’hôtellerie, elles sont supérieures à l’année 2019 (avant la crise sanitaire) dans plusieurs départements, notamment dans les Vosges. Ce dernier a assurément pleinement profité de la météo qui a invité bon nombre de touristes à aller chercher un peu de fraîcheur. Les touristes français extrarégionaux ont été aussi nombreux qu’en 2019 dans la région, notamment en provenance d’Ile de France. En ce qui concerne les clientèles internationales, elles sont de retour. C’est tout particulièrement le cas pour les clients européens (Belges, Néerlandais et Allemands) mais aussi américains (+ 14 % par rapport à 2019). Sans surprise, les Asiatiques sont, cette année encore, absents. Comparé à 2019, les étrangers restent néanmoins moins nombreux qu’en 2019 (- 5 %). Ce retour des touristes extrarégionaux et étrangers profite pleinement aux professionnels de l’hébergement. « Dans le secteur de l’hôtellerie, les résultats du mois d’août sont plutôt réjouissants : dans le Grand Est, le taux d’occupation d’août 2022 a dépassé celui de 2021 mais a surtout égalé celui de 2019 pour se situer à 70 %. Sur les 2 mois d’été, le TO s’établit à 70 %, soit 17 points de plus qu’à l’été 2021 et seulement 2 points de moins que pour l’été 2019 », précise l’Observatoire. Globalement, le chiffre d’affaires de juillet et août, pour l’hôtellerie, a progressé de 36 % par rapport à 2021 et il dépasse même de 12 % celui de 2019. En ce qui concerne la fréquentation des sites (culturels, naturels ou de loisirs), elle progresse aussi. À Strasbourg, Batorama (visite en bateau) voit sa fréquentation doubler sur un an. Le nombre de visiteurs au Parlement européen a presque été multiplié par 3. En Moselle, à Sainte Croix, le Parc animalier affiche une fréquentation en progression de 2 %, malgré les fortes chaleurs.