Le festival photo messin Photographie mon amour revient pour une deuxième édition cadrée pour interpeller, émerveiller, rencontrer ou simplement déambuler. Avec en clé de voûte une création valorisant le patrimoine de Metz.
Initié par Le collectif Bout d’essais, Photographie mon amour avait enchanté nos rétines pour la première fois en 2019. Le public avait notamment pu découvrir le travail baroque réalisé in situ en résidence par l’artiste Le Turk et profiter de multiples expositions et événements.
La biennale revient avec un an de décalage – raisons sanitaires obligent. Ses ambitions n’ont pas varié. Avec tout un weekend de rencontres à Bliiida (30 avril et 1er mai) : conférences, workshops, animations, présentations d’artistes et de professionnels, projection musicale, éducation à l’image, bourse photo… Outre les expositions partenaires associées (Yann Arthus-Bertrand à l’Arsenal, Lise Dua à la Conserverie, Daeseok An à la galerie Octave Cowbell, exposition collective au Château de Courcelles à Montigny proposée par l’association Photo-Forum en contrepoint d’un parcours photographique dans Metz), le clou de l’évènement sera la série d’expositions présentée à la Basilique Saint-Vincent.
Là, plusieurs d’artistes reconnus aux univers différents. Tels Olivia Lavergne qui interroge la place de l’homme dans son environnement premier en explorant la dimension mythique et mystérieuse des luxuriantes forêts tropicales, Mathieu Asselin et ses projets documentaires d’investigation à long terme (cf. son dernier livre Monsanto), Edouard Elias qui témoigne des crises sociales et humanitaires à travers le monde, plus une exposition collective de PixxelCult, association allemande qui valorise la photographie documentaire.
Sans oublier Julia Fullerton-Batten, l’artiste invitée pour magnifier de sa créativité le patrimoine et l’histoire de Metz (cf. article)
Du 15 avril au 29 mai
www.monamour.photo