Après une tournée marathon de deux ans achevée en 2019, Aldebert (Guillaume de son prénom) est de retour sur scène avec un 4e volume de ses Enfantillages, qui fait la part belle aux musiques du monde. Il sera de passage le 3 décembre au Galaxie d’Amnéville.
Dans la catégorie « chanteur préféré des enfants », nul doute que le Bisontin d’adoption occupe une place à part. Le succès semble ne pas vouloir quitter cet artiste qui jouit aussi d’une belle popularité auprès des parents.
Ignoré par les radios, la vedette des cours de récré continue de remplir des salles en France et à l’étranger. Sa précédente tournée – Enfantillages 3, qui célébrait les dix ans de cette saga – n’a pas dérogé à la règle en attirant près de 350 000 personnes. Les trois premiers volumes, sortis en 2008, 2013 et 2017, ont tous été disques de platine. Un million de spectateurs ont par ailleurs vu l’un ou l’autre de ces spectacles.
Catalogué roi de la chanson enfantine, « mais pas infantilisante », l’auteur-compositeur-interprète s’amuse toujours autant, seul ou en duo. La formule du binôme sert d’ailleurs de fil rouge à ses Enfantillages. Dans sa récente production, il tend ainsi le micro à d’autres personnalités, pas seulement issues du monde de la chanson. On y entend par exemple les voix de Thomas Dutronc, Alain Souchon, Jeanne Cherhal, Oxmo Puccino, Youssou N’Dour, Alain Dorval (la voix française de Stallone), Guillaume Meurice (chroniqueur sur France Inter) ou encore Peter Garrett, l’ancien leader du groupe australien Midnight Oil.
Du côté de l’écriture, Aldebert continue d’aborder des thèmes indissociables de la jeunesse, mais aussi des sujets plus sérieux ou d’actualité. Témoin sa collaboration avec Calogero sur Double papa, un morceau inspiré par deux amis homosexuels qui ont une petite fille. Le grand voyage, où il explique à son jeune auditoire la naissance et la mort, témoigne aussi de sa volonté de faire quelques pas de côté et de prendre des risques.
À bientôt 50 ans, l’idole des très jeunes poursuit son petit bonhomme de chemin, toujours enthousiasmé par l’énergie et la sincérité de ses jeunes partisans, qu’il juge très rock’n’roll. Au point de faire un parallèle entre son univers et la scène métal, dont il est un grand consommateur, lui qui ne manque pas une édition du festival Hellfest.
Le 3 décembre, à 20h, au Galaxie d’Amnéville