Le festival du film étudiant de Metz revient sous une nouvelle appellation, le Fudge, empruntant ainsi à la confiserie anglo-saxonne fort chargée en sucre. Les amateurs de courts-métrages ne risquent pas l’indigestion pour autant.
S’il n’y aura pas de sixième édition de l’événement messin du film étudiant, c’est moins pour lui conférer une nouvelle identité que pour placer la manifestation sous des ambitions élargies. Tant sur le plan géographique – Fudge traduit Festival du Film Universitaire Du Grand Est – que de celui de nourrir des aspirations de professionnalisation. Pas de bouleversement pour autant puisque le Fudge reprend les missions initiales de l’association MOC qui l’organise : tisser des liens entre le monde étudiant et le monde de l’audiovisuel et du cinéma, débattre de sujets importants via la réalisation et la diffusion de courts métrages de fiction et mettre en avant les projets étudiants via la réalisation de vidéos et la projection de courts métrages. Mais avec la volonté de les porter plus loin et plus haut.
Concrètement, le programme est riche. Réparti sur 4 lieux, le festival propose du 12 au 15 octobre des projections, une compétition et plusieurs tables rondes (Rencontre avec les structures cinématographiques du Grand Est à l’UFR Arts, Lettres & Langues au Saulcy, Comment faire du cinéma ? à la MCL).
Avec des films hors compétition sous le format de projection-rencontre avec les réalisateurs, dont certains amplement primés sur des festivals de prestige (à l’Agora et au Klub) et deux jours de compétition au Klub présentant avec pas moins de 14 films abordant le drame, le thriller, la science-fiction, l’animation ou l’expérimentation… Avec un composé de réalisateurs, acteurs et techniciens du cinéma placés sous la présidence de Nina Robert.
Soit quatre jours denses et gratuits pour prendre le pouls de la créativité cinématographique étudiante de notre région.