Ex-patron du Républicain Lorrain, Claude Puhl est décédé le 10 novembre à l’âge de 92 ans. Il est parti rejoindre son épouse Marguerite Puhl-Demange, disparue en 1999.
Diplômé de Sciences Po, Claude Puhl avait rejoint le Républicain Lorrain en tant que journaliste, à l’âge de 20 ans. Il y rencontre Marguerite Puhl-Demange, la fille du fondateur du Républicain Lorrain, qu’il épouse quelques années plus tard. Ensemble, ils ont piloté le titre durant des décennies. Si Marguerite Pulh-Demange incarnait le journal, son mari oeuvrait plus volontiers dans les coulisses, se chargeant de la stratégie et du développement des activités. À la disparition de sa femme, Claude Puhl était devenu PDG du Républicain Lorrain, de 1999 à 2007, date à laquelle le titre avait été acquis par le Crédit Mutuel. À l’annonce de sa disparition, nombreux ont été les hommages pour saluer l’homme de presse. « Claude Puhl exprimait une haute conception de l’information et l’a porté longtemps au plan national à la tête du Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale et de la Fédération Nationale des Entreprises de Presse », souligne François Grosdidier, le maire de Metz. Pour saluer aussi sa fidélité à Metz et au territoire du nord-lorrain qu’il aimait en veillant à le défendre et à le promouvoir, tout comme Marguerite Puhl-Demange. Avec Jean-Marie Rausch, Claude Puhl a été l’un des fondateurs du Cercle Charlemagne qui rassemble, depuis plus de 20 ans, les décideurs lorrains et de la Grande Région. Depuis quelques années déjà, le dirigeant se faisait plus discret. Il passait son temps dans sa maison de Pouilly où il vivait entouré de ses livres. Homme de culture, il aimait tout particulièrement la peinture confient ceux qui le connaissaient bien. Marguerite Puhl-Demange et Claude Puhl ont eu deux fils : Matthieu qui a un temps dirigé le Républicain Lorrain en qualité de directeur général et Victor qui est chef d’orchestre.