Dans Ticket to Paradise, Georges Clooney et Julia Roberts s’amusent en divorcés querelleurs qui tentent de ruiner le futur mariage de leur fille. Mais de la haine à l’amour retrouvé, il n’y a qu’un pas.
Un vent de nostalgie des années 90-2000 soufflerait-il déjà sur Hollywood ? C’est ce qu’on pourrait croire en regardant Ticket to Paradise, une comédie romantique à l’ancienne. Dans le genre, les maîtres incontestés demeurent Rob Reiner (Quand Harry rencontre Sally), Nora Ephron (Nuits blanches à Seattle), Richard Curtis (Love Actually), ou encore Nancy Meyers (The Holiday). Ol Parker n’hésite pas à suivre leurs traces. Et pour l’occasion, il fait appel à deux stars internationales, à savoir Julia Roberts (abonnée pendant un temps à ces fameuses romcoms) et Georges Clooney. La première incarne Georgia, une marchande d’art prisée, le second joue le rôle de David, un homme aisé dans la force de l’âge. Tous deux se connaissent, et tous deux se détestent. Pourtant, il fut un temps où ils s’aimaient : ils se sont mariés alors qu’ils étaient encore à l’université, puis ont donné naissance à une fille prénommée Lily. Mais au bout de cinq ans de vie commune, ils ont décidé de se séparer. Depuis lors, ils se comportent comme des divorcés acariâtres ne supportant plus la vue de l’un ni de l’autre. Chacun y va de sa petite pique ou véritable crise de colère, dont leur enfant a appris à s’accommoder. Fraichement diplômée, cette dernière décide de prendre des vacances à Bali. Sur place, elle rencontre Gede, un jeune homme originaire de la région, qui gagne sa vie en cultivant des algues. C’est le coup de foudre. Et quelle n’est pas la surprise de David et Georgia lorsqu’ils reçoivent une invitation au mariage de leur fille ! L’un comme l’autre horrifiés par la nouvelle, ils décident d’un cessez-le-feu : en se rendant en Indonésie, ils ont la ferme intention de mettre un terme aux velléités d’épousailles de leur unique enfant. Car il ne faudrait pas que celle-ci commette la même erreur qu’eux. Sur place cependant, leur mission de sabotage s’annonce plus compliquée que prévu. Difficile pour les anciens amants d’enterrer pour un temps la hache de guerre : les gaffes et les coups bas s’enchainent. Mais la flèche de Cupidon pourrait bien les frapper à nouveau.