Metz figure au 8ème rang dans le Top 10 des grandes villes où il est judicieux de s’installer selon une étude de Meilleurtaux.com et de Meteojob qui prend en considération l’emploi et le logement.
Le site de recherche d’emploi Meteojob et la marketplace de services financiers Meilleurtaux ont dévoilé les résultats 2022 de leur étude sur l’attractivité des grandes villes françaises en termes d’emploi et de logement. Orléans, Mulhouse et Rouen occupent le podium des villes les plus favorables, présentant, cette année, la plus forte concordance d’intérêts logement/emploi (voir ci-dessous).
Dans le top 10, se trouve également Metz qui se hisse au 8e rang. Dans le détail, Metz affiche 2,32% d’offres en CDI pour 100 habitants et le salaire médian net mensuel atteint 2038 euros. La capacité d’emprunt pour un Messin est de 141 010 euros avec un taux d’emprunt à 2% sur 20 ans. Le prix du m2 se situant à 2 776 euros, ce sont 51m2 qui (lui) sont accessibles. Metz n’affiche pas véritablement de faiblesses ou de point forts si on compare la commune avec les autres villes figurant dans le haut de tableau.
Orléans, par exemple se distingue par le nombre de CDI pour 100 habitants avec un taux de 4,81 % et un salaire médian de 2 417 euros. Lille (6e) affiche un nombre important d’offres d’emplois en ligne au 28/10/2022 avec 18 577 offres contre 7 039 pour Metz. En revanche, Lille pâtit du prix de m2 de l’immobilier qui est de 4 081 euros, soit 35m2 « accessibles », le salaire médian du Lillois étant comparable à celui du Messin. À noter que Perpignan qui se classe 5e, le doit surtout à son marché de l’immobilier particulièrement attractif (en termes de prix s’entend !) le m2 est annoncé à 1 693 euros, ce qui permet, toujours compte tenu du salaire médian (local), d’acquérir un bien de 97m2, selon les conditions évoquées ci-dessus. Sur ce point Mulhouse s’en sort également très bien : 78m2.
« Avec les multiples confinements, le développement du télétravail et des lignes TGV, les villes accessibles à moins de 2h de Paris font fureur. Les Français sont attirés par des modèles urbains moins importants, à taille plus humaine, mais surtout par des mètres carrés supplémentaires beaucoup plus accessibles afin de s’offrir une pièce en plus, une terrasse, un balcon ou même un jardin », souligne l’étude. Ce qui profite aux villes moyennes mais également aux petites cités de 2 000 à 20 000 habitants. Selon une récente analyse effectuée par Leboncoin en collaboration avec l’Ifop, elles accueillent désormais 34% des habitants contre 28% avant la crise sanitaire.
Dans le Grand Est, les villes de Strasbourg (25e) et de Reims (26e) figurent dans le classement de Meteojob/Meilleurtaux. Nancy n’est pas mentionnée.
La méthodologie
L’étude a été établie à partir d’une série de données : offres d’emploi, salaires, taux d’intérêt et prix de l’immobilier. Pour chaque ville, Meteojob a recensé le nombre d’offres en CDI et a calculé un taux de CDI pour 100 habitants. Les salaires médians proposés dans les offres ont ensuite été mis en rapport avec les taux d’intérêt recensés par Meilleurtaux et le prix de l’immobilier local afin de calculer le pouvoir d’achat immobilier, soit le nombre de m2 pouvant être acheté avec un prêt sur 20 ans avec les revenus nets proposés. Enfin, le taux de CDI pour 100 habitants a été multiplié par le pouvoir d’achat immobilier pour obtenir le classement des villes les plus attractives.