Comme le laisse présager le titre du nouveau film de Tommy Wirkola, Violent Night sera tout sauf paisible. Quand des cambrioleurs s’en prennent avec brutalité à une famille, le soir de Noël, ils ne s’attendent pas à se heurter à un bonhomme rondouillard distribuant aussi bien les cadeaux que les coups.
S’il y a bien une chose qu’il est agréable de faire durant les fêtes de fin d’année, c’est de se blottir dans son canapé, chaussettes épaisses aux pieds, boisson chaude à la main, puis de lancer un film de Noël. Nombreux sont ceux qui ont fait leur chemin du grand au petit écran et que l’on redécouvre chaque fois avec plaisir, en cette période : Maman, j’ai raté l’avion, Love Actually, Le Grinch, Elf, Die Hard… Mais ce dernier est-il un film de Noël ? Si cette question fait encore débat parmi les aficionados de John McClane, il n’en sera pas de même pour Violent Night. Car, pour faire court, Violent Night, c’est Die Hard, mais avec le Père Noël. Dans le nouveau long-métrage du réalisateur norvégien Tommy Wirkola, le vieux monsieur à barbe blanche est devenu alcoolique. Désormais, il est désabusé par la période des fêtes et la surconsommation qu’elle entraîne. Il constate avec aigreur que plus personne ne commande de cadeaux ayant un sens. Exception faite pour la petite Trudy : elle souhaite que ses parents divorcés se remettent ensemble. Le 24 décembre, ces derniers et leur fille se retrouvent, afin de passer le réveillon chez les Lightstone, la famille incroyablement riche du père. Alors que chacun est installé autour du sapin, une bande de mercenaires armés jusqu’aux dents fait irruption dans la demeure. Elle veut mettre la main sur les millions qui se cachent dans le coffre-fort familial. Mais une déconvenue de taille attend les criminels, en la personne du Père Noël. Présent sur place pour sa tournée annuelle, celui-ci va montrer aux malfaiteurs de quel bois il se chauffe. C’est David Harbour qui se glisse dans le costume rouge et blanc ; un rôle qui lui va comme un gant, ne serait-ce que physiquement. Et on a déjà pu observer sa bonhommie naturelle et son talent pour jouer les durs à cuire dans l’un de ses rôles les plus iconiques : celui de Jim Hopper, le chef de la police dans la série Stranger Things.