Il est l’un des humoristes les plus décapants de sa génération. Waly Dia promène son deuxième one-man-show Ensemble ou rien sur les scènes du pays depuis deux ans, en adaptant ses saillies en fonction de l’actualité.
Révélé par l’émission On ne demande qu’à en rire il y a dix ans à peine, avant d’intégrer le Jamel Comedy Club, ses chroniques dans l’émission de Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek sur France Inter sont parmi les podcasts de la station ayant le plus de vues. La télévision et le cinéma lui ont ouvert leurs portes (le film Père Fils Thérapie aux côtés de Richard Berry, la récente série Osmosis sur Netflix…). Il s’est imposé dans le paysage médiatique, jusqu’aux planches prestigieuses où l’humour est roi, du Marrakech du rire à Montreux.
Sur scène, doté d’un vrai charisme et d’une étonnante énergie, Waly Dia fait feu de tout bois. Aucun sujet, aucune personnalité ne semble lui faire peur ni ne trouve grâce sur le billot de son humour incisif. Terrorisme, sexisme, homophobie, politique, les gilets jaunes et la fracture sociale, la langue française dans le rap, en passant par Daesh, le racisme anti-blanc, le mouvement #metoo et la condition féminine, la colonisation, l’éducation, l’écologie… Même s’il admet que seuls les sujets qui le touchent l’intéressent, notamment ceux concernant les gens qui subissent.
À l’aide de punchlines irrésistibles balancées à un rythme effréné, le trentenaire porte un regard aiguisé sur notre époque. Avec pour seule arme l’humour, il réussit à dédramatiser l’actualité, oscillant entre sujets brûlants et plus légers. Chacun est finement analysé, sans faux semblant pour en souligner l’hypocrisie et dégager des solutions… ou pas.
Dans un style brûlant et aiguisé, son stand-up décapant dont le titre annonce la couleur, Waly Dia décrypte et tente à sa manière de désamorcer les conflits qui minent la société et signe un spectacle à l’humour décapant qui allie la finesse à la provoc’ avec une maîtrise parfaite.
Son spectacle est aussi l’occasion de se retrouver et ressentir l’unité le temps d’un instant, car qu’on le veuille ou non, l’avenir se décide ensemble. Et c’est avec le « vivre avec » qu’il peut devenir plus serein.
Et, cerise sur le gâteau, sa maman est lorraine.
Le 15 novembre au Tram à Maizières-lès-Metz