À l’arrêt depuis mars dernier, le chantier de construction de l’Ehpad du Sansonnet, le reste. Ainsi en a décidé la Cour d’appel de Metz qui a rendu son ordonnance, en référé, dans le conflit qui oppose la Saremm (Société d’aménagement et de renouvellement de l’Eurométropole de Metz) à l’Amapa (Association mosellane d’aide aux personnes âgées) qui fait partie du groupe Avec dirigé par Bernard Bensaïd. « Non », donc. Et pas question non plus de médiation. Bref, le projet est à nouveau au point mort pour plusieurs mois, le temps que la Cour d’appel se prononce sur le fond de l’affaire. Et compte tenu des rapports qu’entretiennent Bernard Bensaïd et François Grosdidier, il serait surprenant que les tensions s’apaisent en « discutant ». Bien évidemment, l’arrêt du chantier et du projet Sansonnet n’est pas sans conséquences. L’Ehpad qui devait être le plus « beau de France » selon l’Amapa, était censé compter près d’une centaine de lits. Il devait notamment accueillir des résidents d’autres structures vieillissantes (dans lesquelles les investissements n’ont pas été effectués). À cela s’ajoutent des interrogations sur le plan économique. Quel impact pour les entreprises impliquées dans les premiers travaux ou pour l’Amapa ? Bernard Bensaïd a affirmé à de multiples reprises que l’arrêt de ce chantier fragilise son groupe et aura des conséquences sur le plan social. Mais force est de constater que jusqu’à présent, cet argument (ou menace, c’est selon) ne rencontre pas l’écho escompté. Il est vrai que les ennuis s’accumulent pour le dirigeant, dans plusieurs villes, son groupe et lui-même doivent composer avec des « turbulences ».
Combatif et inventif, le président de la Fédération mosellane du BTP (Bâtiments et travaux publics), Pierre Schaeffer, pointe une situation en demi-teinte. Si l'esprit d'innovation ne s’essouffle pas...
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