Quatre cents personnes ont assisté à cette soirée conviviale. Supporters et partenaires institutionnels ont ainsi pu découvrir l’effectif et le staff de la saison qui vient de démarrer, et entendre le président Weizman – arrivé, paraît-il, en parachute ! – présenter les objectifs du club, tant sur la scène nationale qu’européenne.
Une arrivée remarqué
Après l’Opéra-Théâtre, la cathédrale, le plan d’eau ou encore le zoo d’Amnéville, le club a choisi cette année un cadre inédit : l’aéroport régional. Un pari réussi. Arrivées à bord d’un CASA 235, avion de transport de l’armée de l’Air et de l’Espace, les Dragonnes ont foulé le tarmac au pas cadencé, guidées par le général Arnaud Bourguignon, adjoint au gouverneur militaire de Metz et commandant de la zone de défense. Une mise en scène spectaculaire qui a marqué les esprits.
Un parterre attentif
Quelque quatre cents personnes avaient fait le déplacement pour cette soirée conviviale. Supporters et partenaires institutionnels ont découvert l’effectif et le staff au complet, avant d’écouter le président Thierry Weizman – arrivé, paraît-il, en parachute ! – présenter les ambitions du club, en France comme en Europe.
Parmi les invités de marque figurait le nouveau préfet de la Moselle, Pascal Bolot. Impressionné par le palmarès du club, il a glissé avec humour : « Vous vous doutez bien, en entendant ma pointe d’accent, que je connais mieux le Stade Toulousain que Metz Handball. Mais je viendrai vous voir. » Promesse tenue dès le lendemain : il a assisté à la large victoire des Messines contre le promu Le Havre aux Arènes (49-25), pour la première rencontre de la saison à domicile.
Un mercato animé
Neuf mouvements ont marqué l’intersaison. Deux retours d’abord. Formée à Metz, l’ailière gauche Laura Godard revient après six ans à Celles-sur-Belle puis à Metzingen (Allemagne). Elle remplacera Chloé Valentini, en congé maternité jusqu’à l’automne. L’arrière gauche Xénia Smits, Dragonne entre 2015 et 2020, retrouve également le club après la disparition de son équipe de Ludwigsburg.
Le poste de gardienne connaît la révolution la plus marquante : trois internationales sont arrivées pour défendre les cages messines. La Suédoise Johanna Bundsen (ex-Ludwigsburg), la Française Catherine Gabriel (ex-Paris 92) et la jeune Tchèque Sabrina Novotná, élève de l’illustre Lenka Černá, composeront désormais le trio.
Sur la base arrière, l’internationale hongroise Anna Albek (ex-Mosonmagyaróvár) aura pour mission de tenir la baraque pendant la maternité de Laura Flippes. La Congolaise Betsy Ngombele (ex-Krim Ljubljana) apportera puissance et variété. À la mène, la prometteuse Lilou Borg, fille de l’ancienne internationale Myriam Korfanty et sœur d’Enola (partie à Brest), débarque de Mérignac. Formée à Mios, l’ancien club de l’entraîneur Emmanuel Mayonnade, elle est l’un des espoirs du handball français.
À l’aile gauche enfin, un chassé-croisé avec Besançon : la Calédonienne Suzanne Wajoka, récemment appelée en équipe de France, remplace Zaliata Mlamali, repartie dans le Doubs.
Un staff renforcé
Côté encadrement, un seul changement mais de taille : le Messin Vincent Gérard, triple champion d’Europe, du monde et olympique, rejoint le staff pour assurer un suivi spécifique des gardiennes. Une recrue de prestige qui conforte l’ambition du club.
Cap sur l’Europe
Avec ce collectif renouvelé mais déjà soudé lors d’une préparation estivale intense, Metz Handball entend rester maître sur la scène nationale et briller encore davantage à l’international. Objectif minimum : une place au Final Four de la Ligue des champions.














